mercredi 25 avril 2012

Les challenges d'LN

Nous avons eu la grande joie d'accueillir chez nous nos supers amis bretons, LN, Jo et les trois Bibi, MA, Pau et Mano.

Cette année pas de créations culinaires du type Top Chef (échange de recettes et trucs toutefois) mais crochet et couture au menu (pas dans les assiettes, je vous rassure).

Le fourneau a tout de même été actif pour nourrir tout ce petit monde mais version BDG. Je leur ai fait découvrir des menus plutôt sympas, pleins de goûts et de couleurs et même les plus difficiles y ont trouvé leur compte. Yeees ! Ce qui prouve une nouvelle fois, qu'on peut faire attention à sa santé et à sa ligne sans punir sa gourmandise.

J'étais un peu en manque de créations en ce moment et LN a réveillé des idées nouvelles. Là, Monsieur Bidule panique et les enfants Bidule sont à l'affût de ce qu'il va se passer...

J'ai découvert les étoles japonaises au crochet ! Mais ke c'est sa donc ??! Ce sont des fleurs au crochet que l'on assemble pour en faire des étoles. Je vous invite à voir sur internet. Il y a foule de blogs à ce propos.
Je me suis donc lancée. J'ai compté qu'il me faudrait réaliser environ 56 fleurs. En une semaine, j'en suis déjà à 23, malgré un planning chargé et des réunions régulièrement le soir. Avec les ponts qui s'annoncent, j'ai bon espoir de finir très vite...



Ça c'était le premier challenge. Maintenant, passons au second : les trousses et pochettes. Là aussi, il y a foule de tuto (c'est comme ça qu'on appelle les modèles !) sur le net.
Mais LN a fait fort avec un superbe modèle doublé avec finitions impeccables. Chapeau l'artiste ! Le challenge va être difficile à réaliser. Nous irons donc par étapes...

Le modèle d'LN :



Mon premier essai :
Le modèle choisi est plus basique.
Vu de l'extérieur, c'est correct mais en finitions, il y a des choses à comprendre et à améliorer.
Du coup, je vais me servir de cette idée pour fabriquer des emballages cadeau qui peuvent resservir. Cette pochette a été offerte à une amie de Zaz avec à l'intérieur un petit bijou.

Les suivants :
Celle-ci a également été offerte à une autre amie de Zaz avec à l'intérieur le petit cadeau choisi tout exprès pour elle.
Celle-ci est réalisée avec un reste de tissus matelassé et des chutes de dentelle rouge. Mes filles salivent d'envie devant celle-ci mais pour le moment, elle me sert à stocker mes petites fleurs pour l'étole japonaise...

La prochaine trousse sera faite en toile cirée pour contenir mes aiguilles à tricoter.

Je mettrai mes créations au fur et à mesure sur ce blog afin que mon maître, LN, puisse constater mes éventuels progrès.

Bisous

mercredi 18 avril 2012

La mort est dans le pré - replay

Pour ceux et celles qui n'ont pas regardé l'émission hier soir, je vous laisse le lien :
http://www.emissionreplay.fr/emission/22412/france-2/la-mort-est-dans-le-pre/l-emission-du-mardi-17-avril-2012.html

Ces hommes et ces femmes ont eu le courage de parler. Soyons aujourd'hui leur porte voix.

A bientôt.

jeudi 12 avril 2012

Des nouvelles de mars...

Quoi de neuf en mars ? Nous ne nous étalerons pas sur l'impatience à voir arriver le printemps après quinze jours de froid intense.

Début mars, j'ai eu la visite d'une journal de la presse locale qui souhaitait fait un article sur nos pratiques en matière de consommation et d'alimentation. Ceci fait suite à mon souhait de m'impliquer dans l'élaboration d'un plan climat à l'échelle de l'Alsace centrale.
Belle rencontre, la journaliste était elle même très sensible à la préservation de l'environnement et l'échange a été intéressant. Par contre, à ce jour, l'article n'est pas encore paru mais je surveille.

Plan climat :
La première réunion a été au delà de tout ce que je pouvais imaginer (dans le bon sens des choses). C'est incroyable le nombre d'idées qui ont émergées des discussions. Le plus extraordinaire reste toutefois que ce ne sont pas de simple idées en l'air mais plutôt le partage d'initiatives personnelles. J'ai eu la joie en plus de retrouver à cette réunion de vieilles connaissances. Vivement la prochaine réunion en avril.

Marché aux puces (organisé par l'Association Générale des Familles tous les deux ans) :
Cette fois encore, nous avons eu une chance du tonnerre. Le chargé de la météo a bien fait son boulot et nous avons eu un temps magnifique Un 25 mars, c'était pas gagné d'avance !
Comme il y a deux ans, j'ai milité activement pour la mise ne place de bacs de tri (32 cette année) sur tout le parcours et la nécessité pour les exposants de laisser un chèque de caution "emplacement propre" avant l'installation du stand. Nous avons intitulé cette démarche "les gilets oranges" car les personnes chargées de son bon déroulement arboraient un gilet orange (le jaune ayant été réservé à l'équipe sécurité).
Toute la journée, avec Monsieur Bidule (mon soutien le plus fidèle) nous avons fait  le tour des poubelles en place afin de corriger les erreurs de tri et de les vider. 
A partir de 16 heures, des équipiers en gilets oranges se sont répartis sur la totalité du parcours afin de pouvoir faire les constats de propreté après remballage des stands. Une nouvelle fois, nous avons pu restituer l'ensemble des cautions et même si la quantité de déchets a été un peu plus importante qu'il y a deux ans, nous sommes bien en-dessous des dérives des années précédentes.

Le dernier jour de mars a accueilli le "Carrefour des Métiers" du collège de Zam et Zazou. Une nouvelle fois, l'organisation a été impeccable et, malgré l'évidente timidité des adolescents, cette matinée aura certainement apporté quelques éclairages aux uns ou aux autres.
J'ai participé à l'atelier "communication" avec des représentants de la presse locale.
Afin de ne rien ajouter au stress de l'orientation, nous avons, d'un commun accord axé notre discours sur l'utilité d'être curieux et ouvert sur le monde. J'ai lourdement insisté sur la nécessité pour des frontaliers tels que nous, de maîtrise l'allemand en plus de l'anglais.
Les profs présents ont apprécié. Je suis moins sûre de l'impact sur certains élèves...

La stratégie du colibri

Dans un commentaire que j'ai laissé ce jour sur le blog de Gilda, je vous disais " n'attendez pas que les autres prennent les (bonnes) décisions pour vous.
Prenez/prenons les choses en main, à notre niveau, et c'est ainsi que nous ferons évoluer les choses."

Comme promis, je vous propose ici l'histoire très parlante d'un petit colibri. Je l'ai trouvée dans la préface du livre de Séverine Millet, "La stratégie du Colibri" (Edition Minerva). L'auteur de cette préface n'est autre que Pierre Rabhi. Je vous livre cet extrait sans y apporter aucune modification :

"Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre. Seul un petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit:
- "Colibri ! Tu n'est pas fou ?! Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ?!"
Et le colibri lui répondit:
- "Non, mais je fais ma part"."

Dans cette légende amérindienne et africaine, le minuscule petit oiseau a apporté une contribution à la hauteur de ses capacités plutôt que d'aller se mettre à l'abri.
L'océan est fait de gouttes d'eau. La multiplication des petits gestes peut permettre, à défaut de reconstituer un océan, au moins de reproduire un flaque voir même un petit lac. Si chaque animal de la forêt apportait sa contribution l'incendie pourrait très probablement être maîtrisé.
Si vous avez envie d'aller un peu plus loin que les éco-gestes et de rassembler d'autres petits colibri autour de vous, je vous invite à consulter ce livre.

"Ce guide pratique propose des actions locales et collectives, clés en main : organiser le covoiturage sur la commune ou dans l'entreprise, créer une ligne de Pédibus pour vos enfants, créer une cantine biologique à l'école des enfants ou dans l'entreprise, créer une AMAP, mener une campagne de sensibilisation sur les déchets... Trouver l'information, connaître les personnes compétentes, les soutiens locaux, les aides financières et techniques, maîtriser les quelques règles simples qui permettent de mener l'action jusqu'au bout, tout en gardant intact le plaisir d'agir. "

Source photo du colibri : http://www.yelomart.fr/culture/records-naturels/

mercredi 11 avril 2012

Vite fait, vitres propres

Avec l'arrivée des beaux jours, on a très envie de profiter des premiers rayons du soleil. Et là, HORREUR !,... les vitres sont saaaaales.

Un truc rapide et peu cher pour résoudre le problème : une bassine ou un seau, de l'eau chaude, éventuellement un peu de vinaigre, une éponge et du papier journal, des gants.
En ces temps de crises dans la presse locale, c'est l'occasion d'être informé de ce qu'il se passe autour de nous et d'avoir des vitres propres... Royal !

Le geste est simple ; il suffit de passer l'éponge trempée dans l'eau chaude additionnée de vinaigre sur la vitre (plusieurs fois en cas de besoin) puis de sécher ses carreaux à l'aide de boules de papier journal. Je conseille vivement l'utilisation de gants pour cette dernière opération afin de préserver vos belles mains de vilaines traces noires.

Si vous avez décidé de faire l'ensemble des vitres de votre château, pensez à changer l'eau très régulièrement afin de travailler avec de l'eau propre et surtout bien chaude. Cette remarque peut paraître idiot à première vue mais...

Pour avoir essayé foule de produits des plus chers aux moins chers, cette méthode détiens pour moi la palme.

Sensibilisons et soutenons nos agriculteurs

Coucou,

Je tenais à vous inviter à visionner un reportage diffusé la semaine prochaine sur France 2.

Il est vraiment important, plus que jamais, de sensibiliser et de soutenir nos agriculteurs pour leur bien et dans l'intérêt général.

Un documentaire sur les agriculteurs malades des pesticides intitulé « La mort est dans le Pré » sera diffusé le 17 avril sur France 2 en deuxième partie de soirée. Réalisé par Eric Guéret, ce film de 52 minutes montre le « piège chimique » tendu aux agriculteurs, et leurs difficultés à sortir de ces pratiques.

Les pesticides sont aujourd’hui au cœur de nombreux sujets d’actualité et restent une problématique majeure des pouvoirs publics, des scientifiques et plus largement de la population générale. Des études prouvent les risques d’être exposé à ces produits et tentent d’apporter des solutions alternatives à l’usage de ces produits dangereux.
De nombreux témoignages
En France, des centaines d’agriculteurs sont victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait « anodins ». De nombreuses maladies comme la maladie de Parkinson, la leucémie, les cancers (et autres) ont été diagnostiquées sur des agriculteurs qui utilisent ces produits sur leurs exploitations depuis les années 50.

A travers ce film documentaire on apprend les histoires d’hommes atteints de maladies parfois mortelles. On nous plonge dans leur combat perpétuel pour tenter de se faire connaitre dans leur travail et pour faire reconnaitre leur maladie. Les personnes qui témoignent sont celles qui ont osé briser le silence pour dévoiler leurs tristes situations au grand jour.

Ce film dénonce donc une certaine agriculture, celle des méthodes intensives qui ont des conséquences dramatiques pour l’homme et l’environnement.
Une prise de conscience générale

Suite notamment à l’affaire Monsanto, plusieurs agriculteurs commencent à s’organiser pour faire prendre conscience à d’autres des dangers de leur métier, et pour réfléchir à de nouvelles pratiques. Une véritable remise en cause de tout un système où des agriculteurs se retrouvent être les premières victimes de leurs propres pratiques.

Ce film aborde en fait cette méthode complètement paradoxale : Les agriculteurs sont piégés de l’utilisation intensive de la chimie qui a révolutionné leur métier. Et face à cela, beaucoup d’entre eux développent des pathologies graves. Le problème est là : arrêter l’utilisation de pesticides semble extrêmement compliqué puisque les grandes firmes de pesticides ont imposé cette idée qu’aucune autre alternative n’est possible. Les agriculteurs pourraient envisager de se lancer au bio, mais cela demande des moyens colossaux que les producteurs ne peuvent pas forcément se permettre.
Aujourd’hui nous pouvons dire que les choses sont en train de changer. En effet certaines substances dangereuses ont été retirées, et les produits évoluent grâce à cette prise de conscience générale. Il reste cependant des choses à faire si nous ne voulons pas que cette épidémie se confirme pour les agriculteurs.

Cette vidéo de 3 minutes est la présentation du reportage diffusé le 17 avril. sur France 2
Elle donne un parfait avant-gout de ce que le téléspectateur découvrira pendant un peu moins d’une heure ce soir là…
Source:
http://www.agirpourlaplanete.com/videos/13-pollution/1441-la-mort-est-dans-le-pre.html

Je vous invite également, si ce n'est pas déjà fait, à visionner :

"Nos enfants nous accuseront" de Jean-Paul Jaud
Nos enfants nous accuseront raconte la courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide de faire passer la cantine scolaire au bio, conscient du danger sanitaire qui menace une jeune génération exposée aux 76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays.
Enfants, parents, enseignants, paysans, élus, scientifiques et chercheurs, livrent leurs sensations, leurs analyses, leurs angoisses, leur colère, le fruit de leurs travaux. Chacun raconte son expérience, dénonce les abus, pose les problèmes, mais tous proposent des solutions, à condition que les différents organes de décision prennent leurs responsabilités

et

"Solutions locales pour un désordre global" de Coline Serreau
« Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés. Ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes, qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. » Coline Serreau
Le documentaire de Coline Serreau cherche à poursuivre au delà des documentaires « environnementaux » récents en montrant des solutions en marche. La réalisatrice y croise tout autour du monde des hommes et des femmes qui mettent en œuvre leur propres solutions aux désordres environnementaux.
La réalisatrice y rencontre notamment Pierre Rabhi, Lydia et Claude Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde, M. Antoniets en Ukraine...

Il ne s'agit nullement de s'en prendre aux agriculteurs qui sont eux-mêmes coincés dans un système. Je suis persuadée que bon nombre d'entre eux ont très envie de proposer de bon produits et aiment leur terre. Mais ils doivent également assurer la survie de leur ferme, car il s'agit bien de survie pour certains.
A chacun de faire sa part en achetant local (pour les produits qui peuvent l'être) et d'aider nos agriculteurs à changer progressivement leurs pratiques.

Personnellement, je cherche ma viande directement chez le producteur depuis quelques années déjà. Après un échec avec un producteur local pour les fruits et légumes, je compte bien en retrouver un autre prochainement. Idéalement, j'aimerai pouvoir rejoindre une AMAP.
Nous avons aussi prévu, avec les enfants, d'améliorer nos connaissances en jardinage afin d'espérer produits un peu plus de légumes nous-mêmes.

Mais revenons à mon producteur de viande. Depuis que nous nous approvisionnons chez lui, tous les membres de la Bidul'Family se sont mis à apprécier la viande. Paradoxalement, nous en achetons moins. Oui, j'ai bien dit "MOINS" !
Je m'explique. Prenons l'exemple du boeuf. Lorsque nous nous approvisionnions au supermarché, nous achetions 1 kilo de viande pour nourrir tout le monde sachant que les enfants étaient plus jeunes. Lorsque nous la faisions cuire, elle rétrécissait tellement qu'il ne restait qu'un petit bout à chacun. Certains jours, elle avait un goût bizarre ou se transformait en véritable semelle plus solide que celle de nos chaussures actuelles.
Aujourd'hui, nous nous contentons de moins de 700 grs (et encore parce que nous sommes gourmands !). La viande est tendre, goûteuse et nous avons réellement plaisir à en consommer de temps en temps.
Je pourrais vous présenter des exemples similaires avec le poulet, le canard etc.

Points forts de nos deux producteurs de viandes :
- ils font de la vente au détail comme n'importe quel boucher
- ils proposent des produits de collègues producteurs
- la personnalisation de l'accueil et le sourire permanent malgré des journées très chargées
- la transformation "maison" des produits bruts sans ajouts de substances inconnues
- des produits moins gras pour l'un des producteurs car il n'utilise que la graisse disponible sur l'animal (ceci concerne principalement la charcuterie)
- l'un d'entre eux nous propose régulièrement de goûter des nouveautés en nous remettant des échantillons gratuits
- le goût et la texture des produits proposés
- un bon rapport qualité/prix et des tarifs stables

J'espère vous avoir donné l'envie de mettre en place vous aussi vos circuits courts.

A bientôt.

mardi 3 avril 2012

Il règne une drôle d'activité en Alsace...

Pour ceux qui ont déjà fréquenté l'Alsace au printemps, il y règne une drôle d'activité à l'approche du week-end pascal. Mais qu'est-ce qui agite autant tout ce monde de l'autre côté des Vosges ?

Cette agitation porte un nom imprononçable pour les non initiés : Oschterputz ! A vos souhaits !!
Mais qu'est-ce donc ?
En traduction littérale, on dirait : nettoyage de printemps.

Dans les maisons, on chasse jusqu'à la moindre poussière. Des groupes de différents âges arpentent les rues et les chemins armés de seaux, gants, sacs poubelle à la recherche des conséquences du manque de respect de certains. Tout doit être prôper avant l'arrivée du Oschterhàs. Mais qu'est-ce donc encore que ça ?

Vous n'allez peut être pas me croire mais, une fois par an, à Pâques, les lapins (ou lièvres) se mettent à pondre des oeufs multicolores. On les retrouve soit dans des nids préparés la veille par les enfants soit éparpillés de ci, de là.

Mais d'où viennent ses traditions ?

Oschterputz :
Les Dernières Nouvelles d'Alsace en date du 31 mars dernier ont consacré un article à l'explication de cette pratique. Pour répondre à la question, le journaliste a interrogé Malou Schneider, ancienne conservatrice du musée alsacien de Strasbourg.
Selon Malou Schneider, cette pratique serait un héritage de la mixité religieuse en Alsace. L'Oschterputz serait une version chrétienne du Pessahputz pratiqué dans la religion juive. Avant de célébrer la pâques juive, Pessah, et en commémoration de l'Exode hors de l'Egypte, les familles pratiquantes se livraient à une véritable chasse aux miettes de pain levé jusque dans les moindres recoins.
Au début du XIXe siècle, les femmes chrétiennes ont pu observer cette tradition. L'histoire ne dit malheureusement pas si cette pratique a été adoptée par les chrétiens d'Alsace par goût de l'ordre, esprit de compétition entre voisins ou envie de tout changer avec l'arrivée des beaux jours... Ce rite a ensuite été associé au renouveau lié à la résurrection du Christ.

Si vous circulez en Alsace le samedi, vous verrez bon nombre d'habitants balayer leur trottoir avec application à ce moment là. Cela fait également partie des rites et coutumes locales (qui ont toutefois tendance à se perdre un peu).

Comme je vous le laissais entendre plus haut, au printemps, à l'initiative des écoles, communes, associations, etc., vous rencontrerez parfois des groupes de personnes transportant bon nombre de détritus. En effet, ces opérations "nature propre" ou "rues propres" sont destinées à réparer les manquement de personnes peu scrupuleuses qui jetent mégots et papier par la fenêtre de leur voiture ou qui, pire encore, abandonnent leurs déchets en pleine nature. On n'a peut être oublié de leur signaler que notre région est bien équipée en poubelles et en déchetteries. N'hésitez donc pas à la faire savoir autour de vous.

Et le Oschterhàs dans tout ça ?
En Alsace, comme dans le reste de la France, les cloches des églises cessent de sonner à quelques jours de Pâques. On dit qu'elles partent pour Rome.
Sur leur chemin du retour, au matin de Pâques, elles sèment des oeufs en chocolat pour les enfants. Oui, mais la route depuis Rome jusqu'en Alsace est longue et lorsqu'elles arrivent chez nous, il n'y a plus d'oeufs pour les enfants.

Les Alsaciens, connus pour être organisés, on trouvé la parade ! Il serait trop simple de demander leur contribution aux poules. Alors, pourquoi ne pas s'adresser au lapin. En cette période de "reproduction, il est le symbole de l'abondance retrouvée après le carême" (dixit les DNA du 3 avril).
Toujours selon ce second article, pendant la période de privations que représente le carême, la consommation des oeufs est interdite. A l'époque, point de pénurie dans les poulaillers, bien au contraire? Ne sachant qu'en faire, les oeufs étaient décorés.

Ah, dernière chose. En cette période pascale, on peut trouver dans différents lieux, de jolis petits oeufs en bois décorés. Ils sont vendus 3€50 pièce. Le produit de cette vente permet à des enfants vivant proche de la centrale de Tchernobyl, en zone contaminée, de passer quelques jours dans des familles alsaciennes bénévoles. Alors n'hésitez pas à faire un petit geste pour aider l'association "les enfants de Tchernobyl" (http://www.lesenfantsdetchernobyl.fr/).

Merci pour eux

lundi 2 avril 2012

Quoi de neuf en février ?

Allez sur ma lancée, je poursuis avec les nouvelles de février 2012 ! C'est bien parce que c'est vous !!

Nous avons débuté le mois avec l'anniversaire de Monsieur Bidule : 43 ans. Hou, la honte ! J'ai dérogé à mon principe de produits maison part l'achat d'un gâteau d'anniversaire pour mon doudou. Je ne suis pas fière de moi.

Occupés dans nos travaux, notre vie sociale a été très restreinte jusqu'au 11 février, date de retour de Zam et d'arrivée pour quinze jours de sa correspondante, Annkatrin. Ouah, chouette ! Une famille avec quatre enfants, j'en ai toujours rêvé ! Celà nécessite une certaine organisation puisque nous n'avons plus de véhicule 7 places mais nous survivrons à ce point de détail.

Zam est donc revenue le jour de son 14 e anniversaire. Cette fois, pas de gâteau acheté mais un biscuit à base de mousses de fruits (je vous donnerai ma recette plus tard dans un message spécifique) fait avec amour ! J'peux pas faire le coup deux fois.



On nous avait annoncé une jeune adolescente végétarienne mais on avait oublié de préciser qu'elle avait en plus des goûts très restreints... nous l'avons compris très vite !

Des menus végétariens, nous savons faire. Nous avons décidé de relever en plus le défi de  faire découvrir à Annkatrin des saveurs pour lesquelles elle était pleine de préjugés tout en respectant son mode alimentaire. Le but du jeu était de ne pas annoncer la composition des plats mais de lui faire deviner. Nous avons bien ri !

La venue de cette petite jeune fille (qui faisait juste 2 têtes de plus que moi mais c'est un détail !) a été l'occasion pour nous de faire un break dans nos travaux et de sortir un peu plus de notre tanière malgré le froid glacial. 15 jours, c'est vraiment très court et nous n'avons pas pu faire autant de choses ensemble que souhaité. Il est vrai que nos journées de travail scolaire sont plus longues qu'à Mannheim.

Nous avons toutefois réussi à faire un petit tour à Strasbourg. La balade a toutefois été écourtée à cause du froid polaire mais aussi parce que... quelqu'un à malancontreusement oublié de fermer sa voiture sur le parking du relais tram et pour couronner le tout ce quelqu'un (moi !!) a en plus laissé les clés sur le contact. Alors là, bravo ! C'est le pompon !!
Heureusement, ma petite Paulette (c'est le petit nom de ma voiture !) m'a gentiment attendue sur le parking. Ooouuuuufffff !

Les ados de la maison ont décidé de faire la cuisine ensemble. Elles se sont lancées dans la confection de Woopies. Le résultat était beau et bon. Malheureusement, je n'ai pu que goûter car les ingrédients n'étaient pas compatibles avec mon mode alimentaire. Une belle réussite malgré ce petit détail. Bravo les filles !


Le samedi suivant, les activités touristiques ont été contrariées par la nécessité pour notre jeune sapeur pompier (JSP), Zam, d'être présente à la caserne après plusieurs semaines d'absence. Elle a obtenu l'autorisation de se faire accompagner par Annkatrin.

Le dimanche 19 février, nous avons souhaité lui montrer le Château du Haut Koenigsbourg.
Nous avons eu la chance d'arriver juste à temps pour profiter des commentaires d'un guide-comédien en costume d'époque.

A la fin de la visite de gros flocons de neige sont venus nous accueillir.

Le 20 février, l'ensemble des collégiens étaient invités à rester chez eux en raison du Rosen Montag ou "lundi des roses". Kesako ?
Comme dans la proche Allemagne, à Sundhouse (petit village alsacien) il est de tradition d'organiser un défilé de carnavaliers dans les rues  le lundi avant mardi gras. Les chars présentés font souvant preuve de beaucoup d'ingéniosité et de créativité mais pas toujours de finesse, mais ça fait partie du jeu. J'ai pris ma journée afin de pouvoir accompagner mes ados à la fête.

Nous avons trouvé tut ça très chouette mais Annkatrin se tenait le ventre de rire à la fin du défilé. Oui, Mademoiselle est habituée à fréquenter le Rosen Montag de Cologne, pardon.
Nous avons toutefois terminé l'après-midi autour de beignets/chocolat chaud chez une voisine. Là, je suis sûr qu'ils ne font pas ça à Mannheim et encore moins à Cologne. Na !

Oh, c'est de bonne guerre ! Nous étions impatient de lui montrer la vision du carnaval dans notre village, le samedi suivant, où il n'y a aucun char mais uniquement une horde d'enfants mal élevés circulant dans les rues à la recherche de bonbons, laissant derrière eux une miriade de petits points multicolores appelés "confettis".

Actualités de janvier

Autant dire les choses tout de suite. Oui, nous sommes en avril et il serait temps de faire le bilan de janvier dernier ! Vous avez raison, cher lecteur mais d'abord, ce blog n'existait pas encore en janvier. Les bilans de février et de mars arriveront avant l'automne, c'est promis. Bon, ceci est dit, passons à l'objet de ce message : le mois de janvier 2012 !

 Le mois de janvier est un peu de mois "calme" avec ses rendez-vous annuels.

Cartes de voeux : cette année, nous avons complètement été à la ramasse et avons zappé quasiment toutes les cartes papier au profit du message électronique avec récap de l'année. Désolée vraiment pour tous ceux qui étaient habitués à nos cartes photos de composition "maison". Nous ne pourrons que mieux faire pour les voeux 2013.

Fêtes des personnes âgées du village pour Bidule qui coïncidait malheureusement cette année encore avec la date de la messe anniversaire de Daniel en région parisienne, un ami de Monsieur Bidule. Les hommes de la maison ont donc effectué le voyage en TGV sans la gent féminine de la maison. Si, si ils ont pu le faire !!... mais je suis sûre que nous leur avons manqué !!

Voilà pour les incontournables.

Cette année, se sont rajouté quelques activités supplémentaires nous évitant ainsi de sombrer dans la routine... Routine ? Mais ce mot a-t-il seulement sa place dans notre maison ?? J'ai quelques doutes...

Tout à commencé par une départ au ski avec son collège pour Zam. Jusque là rien d'exceptionnel puisque ce n'est pas la première valise qu'on prépare dans cette maison. Le départ, s'est fait un dimanche matin relativement tôt, mais là non plus rien de très original.
Le retour a eu lieu le vendredi... heu... samedi suivant à 1 heure du matin. Dur, mais c'était jouable. Mais là, les choses ont pris un tournant vertigineux car nous étions attendus avec armes et bagages (pour Zam) ce même samedi à Mannheim en Allemagne (2 heures de route) vers 12 h 30. Nous avons donc, à 1 h 15 du matin, à l'heure où certains sont bien nichés au fond de leur lit, défait une valise, lessive, sèche-linge pour reconstitution d'une nouvelle valise pour notre pauvre Zam qui ne souhaitait qu'une chose.... DOR-MIR ! Le réveil a été dur et je ne pense pas qu'elle ait vu grand chose de trajet depuis la maison jusqu'à Mannheim.

Mais que pouvions-nous bien avoir à faire à Mannheim avec la valise de Zam ?
Zam est en 4e et a opté pour la section européenne. Ceci implique notamment qu'elle fasse un échange, pendant le temps scolaire, avec une jeune fille allemande. La difficulté de trouver une date a fait que nous avons opté pour les quinze jours juste après le retour du ski.

Zam a eu la chance de tomber sur une famille allemande vraiment très chouette. 3 enfants comme nous, un vision des choses de l'éducation très proche de la nôtre, des failles communes aux notres, beaucoup d'humour et un acceuil on ne peut plus chaleureux. Que demander de plus ?!

La suite des événements n'est pas triste.
De retour de Mannheim où nous avons découvert une maison vraiment très bien aménagée/décorée, nous avons été pris d'une sorte de complexe en redécouvrant la nôtre. Non, il n'était vraiment pas possible d'accueillir à notre tour dans quinze jours la correspondante allemande de notre fille dans les conditions actuelles !

Nous avons focalisé notre "impossible d'accueillir la correspondante dans les conditions actuelles" sur le couloir menant à la chambre de Zam/chambre d'amis.



En quinze jours, nous avons arraché la tapisserie, décapé les cadres de portes, conçu/installé un placard dans la couloir de l'étage. Ah, j'oubliais : décapé aussi l'ensemble des boiseries pour les repeindre en blanc, histoire d'éclaircir les choses. Des images parlantes s'imposent !









Oui, je sais. Ce n'est pas fini mais nous ne lâchons pas l'affaire.
L'essentiel était que la correspondante ne prenne pas peur et... elle n'a PAS eu peur en découvrant notre maison. YES !