jeudi 20 mars 2014

Première pensée du printemps


Ouuuuaaaah ouh ! C'est le printemps !!!! Houpiii ! Yeees ! J'ai entendu dire qu'en plus aujourd'hui c'était la journée mondiale de Bonheur... Concrètement, on fait quoi ?! En ce qui me concerne, rien de plus que hier et rien de moins que demain. J'avance tous les jours un peu plus pour espérer le trouver !

En ce premier jour de printemps, je tenais à partager avec vous une nouvelle pensée que je trouve très appropriée avec l'annonce du renouveau que représente ce premier jour du printemps (même si du point de vue météorologique, ça fait déjà plusieurs jours qu'il est là !!).

J'ai toujours aimé le printemps (vous l'aurez peut être compris, vu mon introduction !) ! Certaines mauvaises langues diront que c'est parce que mon anniversaire est au printemps... MAUVAISES LANGUES !! Booouuu c'est pas beau !!

Méfiez-vous, je suis bien une fille d'avril, très proche de celle décrite par Laurent Voulzy dans sa chanson. Je me demande même s'il ne l'a pas écrite spécialement pour moi :)

Bon, j'en reviens à ma pensée du jour qui nous vient de Confucius et que j'aimerais faire mienne tous les jours. Je l'ai déjà dit, ma pire ennemie... c'est moi et mon manque de confiance en moi. Sale bête !!

"La pensée positive est l'une des forces les plus puissantes au Monde". (Confucius)

J'ajouterais simplement que l'Amour est l'autre force la plus puissante au Monde.

mardi 11 mars 2014

Il y a 3 ans, Fukushima Daïshi...


Je voudrais qu'à cet instant précis, en ce 11 mars à 14 h 46, chacun d'entre vous cesse son activité pendant quelques instants pour prendre le temps d'une petite pensée (ou prière selon vos croyances personnelles) pour toutes ces victimes de la catastrophe de Fukushima.
J'aimerais également qu'on associe à ces pensées toutes les victimes passées, présentes et à venir de Tchernobyl ! Pour ceux qui l'ignoreraient, des enfants mais aussi des adultes continuent de souffrir et même de mourir des suite de cette catastrophe vieille de... 28 ans !!! C'était le 26 avril 1986 !

On ne cesse de nous répéter que nos besoins en électricité justifient de pareilles installations. Et si nous leur prouvions le contraire par un petit geste simple à la portée du plus grand nombre. Il suffirait que symboliquement chacun supprime quelques décorations lumineuses de Noël pour commencer, de  remplacer quelques ampoules grosses consommatrices d'énergie et... d'éteindre les lumières inutiles, notamment lorsqu'on sort d'une pièce.

J'aimerais que chacun se mette à réfléchir quelques instants sur les enjeux du nucléaire et surtout les conséquences pour l'avenir. Qu'adviendra-t-il de tous ces déchets enfouis, loin de nos yeux, dans les années à venir ? Quelles seront les conséquences de tout cela pour les générations à venir ?
L'argent emmagasinés par certains vaut-il toutes ces prises de risques ?

La présence de Naoto Matsumura à Fessenheim (Alsace) dimanche lors de la manifestation pour la fermeture de la centrale ne devrait-elle pas nous faire réfléchir tous ?


"« La centrale nucléaire m’a tout pris, ma vie et mes biens. Rester ici, c’est ma façon de combattre pour ne pas oublier, ni ma colère, ni mon chagrin » , confiait Naoto Matsumura au journaliste Antonio Pagnotta, auteur du livre Le dernier homme de Fukushima. Un ouvrage bouleversant, rédigé après plusieurs séjours dans la zone interdite aux côtés de cet agriculteur qui « a choisi les radiations plutôt que la soumission ».
Le jour du grand séisme, le 11 mars 2011, Naoto travaille sur un chantier, à 10 km de la côte. Confiné quelques heures dans un préfabriqué, il finit par rentrer vers 16 h, chez lui à Tomioka, à 12 km de la centrale nucléaire. Ses parents sont indemnes. Leur ferme a subi des dégâts lors du tremblement de terre, mais le tsunami n’est pas arrivé jusqu’à chez eux. L’électricité est coupée : pas de télé, pas d’information. Le lendemain, circulant vers la côte, il découvre les ravages de la vague géante. C’est le choc, la confusion partout.

« Un accident n’arrivera jamais »
Il entend l’explosion du réacteur n°1 et comprend. La radio confirme la terrible nouvelle. Il pense à Tepco qui pendant des années avait martelé qu’ « un accident n’arrivera jamais ! Jamais ! » Durant dix jours, Naoto et ses parents restent chez eux, accrochés à leur petite radio à piles. Les informations sont peu compréhensibles. Ils ignorent que d’autres localités sont évacuées dans un rayon de 20 km autour de la centrale, que des distributions de pastilles d’iode sont organisées. Ce n’est que le 21 mars que des soldats ordonnent l’évacuation Tomioka, 16 000 habitants. « J’ai décidé de partir après la quatrième explosion. À la troisième, j’avais pressenti que l’ensemble des réacteurs des centrales de Daii Ni et Daii Ichi, dix au total, allaient exploser les uns après les autres. Une peur sournoise m’a pris au ventre. »

Il emmène ses parents chez une tante qui habite à 30 km , mais elle refuse de les accueillir, par peur panique d’être contaminée. Humiliation. L’homme de 53 ans, avec ses parents octogénaires, rejoint le centre d’évacuation le plus proche. Nouveau refus : ce centre est réservé aux habitants d’une autre région. Il faut aller au centre réservé aux gens de Tomioka, en zone très contaminée. Les Matsumura préfèrent retourner chez eux. Angoisse, sentiment d’abandon. Ils décident de se coucher avec le soleil, de ne plus prendre que deux repas par jour. Ils accueillent une voisine de 70 ans, exténuée par la promiscuité du centre de réfugiés, par les files d’attente pour les repas, les toilettes, les douches. Les frères de Naoto se répandent en reproches : « Vous allez tous mourir si vous restez là. Il faut partir ! » Les parents s’en vont alors chez leur fille, avec la voisine.

Naoto décide de rester seul dans la zone interdite. Sans autorisation, au risque d’une amende et d’un mois de prison. Sans compteur Geiger, sans masque de protection. Il mange les légumes contaminés de son jardin, se lave au ruisseau pollué. Il nourrit ses chiens et ceux des voisins. Au fil des jours, il découvre tous les troupeaux abandonnés. Les paysans ont fui sans relâcher leurs vaches, veaux, cochons, poules. Naoto tente de les délivrer de leurs entraves. « Laisser agoniser des centaines d’animaux est un crime. » Il passe six heures chaque jour à nourrir les animaux du coin, à prendre livraison de croquettes et fourrages fournis par une ONG de protection animale. Il s’oppose aux vétérinaires qui veulent abattre tout le cheptel. À l’automne, l’herbe se fait rare : il achète un camion de 13 tonnes pour chercher du foin à 100 km. Il inscrit à l’arrière du véhicule : « Je suis contre la centrale nucléaire de Tepco ».

Plainte pour non- assistance aux animaux
Pour lui, les causes de la catastrophe ne sont pas que naturelles. Celui qui dans sa jeunesse a participé à la construction de la centrale pointe la responsabilité de Tepco « qui a corrompu les medias ». Et celle du gouvernement qui « chaque jour répète que la radioactivité n’est pas dangereuse » et qui relève les limites de doses admissibles.
Au siège de Tepco à Tokyo, il exige la vérité, dit sa rage contre l’incapacité à gérer la catastrophe et à protéger les populations. Il dépose plainte pour non-assistance aux animaux abandonnés dans la zone interdite. Imprégné par la millénaire religion shinto, il considère qu’aucune espèce n’est supérieure à une autre, que la nature a une dimension sacrée.

Ne pas devenir un paria de la société
Naoto a choisi de vivre en ermite, dans la tradition du sacrifice. Il est conscient des risques pour sa santé : « Je suis un homme césium. Ou tu meurs pour avoir mangé des aliments contaminés, ou tu meurs sans manger ». Il veut mourir sur sa terre natale, ne pas devenir un paria de la société comme ces milliers de réfugiés rejetés par les régions d’exil, condamnés à vivre dans des préfabriqués minuscules. Il veut vivre debout. La réalité du désastre – sanitaire, social, écologique, économique, politique et culturel – l’a rendu antinucléaire. Avec courage et persévérance, ce simple paysan dénonce la loyauté de l’élite – les politiques, fonctionnaires, universitaires, banquiers, entrepreneurs– à l’industrie nucléaire.

Longtemps les medias japonais l’ont ignoré. La presse internationale en a fait le porte-drapeau de la résistance à Tepco. Par les réseaux sociaux , il a obtenu le soutien de milliers de gens sensibles à son combat pour la dignité, des hommes et des animaux. Il a créé une association pour gérer leurs dons. Dans un Japon soumis à l’autorité, il ose la critique : « Les salariés de Tepco ont subi un lavage de cerveau intensif. Une seule direction, en avant vers l’abîme ! Passé 30 ans d’activité, la sécurité des centrales était bricolée pour ne pas perdre une heure de production. »
En France, où il est de passage une dizaine de jours, il répète : « Après Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima, le prochain désastre sera en France ou en Chine. Là aussi, il y aura une tentative pour faire silence autour de la catastrophe, en faisant taire, en premier, la souffrance des irradiés. »"
(SOURCES Journal l'Alsace et Le dernier homme de Fukushima, livre d’Antonio Pagnotta, Ed. Don Quichotte. www.mediapart.fr/portfolios/fukushima-17-le-dernier-homme et http://www.fukushima-blog.com/le-dernier-homme-de-Fukushima)

lundi 10 mars 2014

Violence faites aux femmes en temps de guerre

J'ai volontairement opté pour une image complètement décalée par rapport au propos de ce message car je trouve qu'il y a déjà bien assez d'horreur comme ça pour ne pas encore en rajouter. C'est peut être aussi parce que je reste optimiste quelque part et que j'ai envie de répondre à l'horreur par du beau... On ne me refera pas ! (image empruntée à "un toit pour les abeilles")

Cet article aurait pu paraitre le 8 mars mais, faute de temps, vous ne le lirez qu'aujourd'hui. Mais finalement, quelle importance ? Pourquoi ne consacrer qu'une journée sur les 365 jours que compte une année à la cause des femmes ?


Je tiens dès à présent à m'excuser pour le manque de légèreté de cet article comparé à beaucoup d'autres mais je ne peux pas me cacher derrière mon côté optimiste pour faire mine d'ignorer les vrais drames du monde autour de moi. Ceux qui me connaissent, et/ou me suivent sur ce blog depuis un petit moment déjà, sont habitués à mes coups de gueule de temps en temps.
Je veux que ce blog reste authentique et me ressemble. Même si le ton se veut généralement léger, j'estime qu'il se doit d'essayer de faire passer des messages auxquels je crois sincèrement, même à son modeste niveau.
Je vous avais raconté, il y a bien longtemps déjà, la jolie histoire du colibri (http://lepetitmondedebidule.blogspot.fr/2012/04/la-strategie-du-colibri.html). Je reste fidèle à ce petit oiseau et comme lui, j'essaye simplement de faire "ma part", avec mes petits moyens.
Si chacun d'entre vous qui me lit reprend cette information et la transmet à au moins une personne, peut être qu'un jour nous arriverons, tous ensemble, à faire évoluer le monde. J'ai la naïveté de la croire... alors, je vous invite à être naïfs avec moi. Merci du fond du cœur !!

 
Loin de moi l'envie de me présenter en féministe, ce que je ne suis d'ailleurs absolument pas. Je n'ai pas envie de ressembler à un homme ni même de devenir aussi forte qu'un homme. Je crois qu'il y a une place pour chacun tout simplement. Je vous vois venir avec les problèmes des niveaux de salaires différents à fonction égale, etc. Je ne peux le nier !
Mais je trouve regrettable qu'une femme s'offusque de voir un homme lui tenir la porte (je l'ai vécu récemment !) sous prétexte qu'elle est tout à fait capable de se la tenir toute seule :-(
Je me suis retenue de répondre à cette furie mais le cœur y était, je vous l'assure ! Pardon pour ses raccourci mais je n'ai pas prévu de développe de thèse sur les biens fondés ou non du féminisme ici, même si je reconnais les avancées non négligeables apportés par les combats menés par des femmes emblématiques. Le sujet est trop complexe pour être développé ici et maintenant...

Par contre, j'assume pleinement ma féminité et je ne vois rien de dégradant à porter une petite jupe et des talons hauts, si ça me fait plaisir. Je suis toujours ravie de tout geste de gentillesse à mon égard qu'il vienne d'un homme ou d'une femme d'ailleurs. Je veille à toujours remercier son auteur !

Mais je ne suis pas là aujourd'hui pour vous faire la liste de mes "j'aime/j'aime pas".
J'avais envie de vous parler d'un sujet bien plus grave et très ancien : les violences faites aux femmes lors de conflits armés. Je trouve qu'on n'en parle pas assez .

J'ai souvenir du traumatisme engendré par la seconde guerre mondiale chez ma Grand-Mère ; je crois d'ailleurs qu'elle m'a transmis une partie de son traumatisme par le biais de ses récits. Plus j'y repense et plus je me dis que son traumatisme remonter peut être même à sa toute petite enfance, lorsqu'en 1916 elle est née quelque part dans la Ruhr, région minière dans le nord de l'Allemagne.
Mais le cas de ma Grand-Mère paternel est peut être un peu particulier, tout comme celui de bon nombre d'Alsacienne qui ont vu leur famille séparée pour combattre d'un côté ou de l'autre et parfois même d'un côté ET de l'autre du conflit. Mais tout ça, c'est une autre histoire.

Si les femmes ont la douleur de voir partir leur mari, leur(s) fils, leur(s) frère(s)... à la guerre, elles servent malheureusement aussi d'arme de guerre par le biais de viols et d'autres horreur du même type.
Non, je ne vous parle pas de temps reculés qui sont loin derrière nous, quoique (http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9tition_de_cinq_millions_de_femmes_am%C3%A9ricaines_contre_le_viol_de_guerre). Non, je ne vous parle pas spécifiquement de la Guerre d'Algérie ou d'un conflit du fin fond de l'Afrique au 19e siècle !!
Mon propos est tout à fait d'actualité... malheureusement !

Je n'ai rien inventé. "Les viols commis en temps de guerre sont souvent systématiques et ont pour objectif de terroriser la population, briser les familles, détruire les communautés, et parfois, de modifier la composition ethnique de la  prochaine génération. Ils servent également parfois à empêcher les femmes de la communauté ciblée de pouvoir enfanter", dixit les Nations Unies.

Toujours selon la même source, "la quatrième Convention  de Genève de  1949, qui traite de la protection des civils en temps de guerre, interdit la torture et les traitements inhumains ainsi que « les atteintes à la dignité des personnes, notamment les traitements humiliants et dégradants ». La Convention dispose aussi de manière explicite que « les femmes seront spécialement protégées contre toute atteinte à leur honneur, et notamment contre le viol, la contrainte à la prostitution et tout attentat à leur pudeur ». Toutefois, le viol et la violence sexuelle n’ont pas été inclus dans la liste des « atteintes graves » au titre de la Convention qui contraint les Etats à poursuivre d’autres violations. On trouve le même type de libellé dans les deux Protocoles additionnels à la  Convention (relatifs à la Protection des Victimes des conflits armés internationaux et non internationaux),   adoptés en 1977. Ce n’est qu’en 1992, face aux viols généralisés de femmes commis dans l’ex-République de Yougoslavie, que la question de la violence sexuelle dans les conflits a enfin suscité l’attention du Conseil de sécurité des Nations Unies.  Le 18 décembre 1992, le Conseil déclarait que « la détention et le viol massifs, organisés et systématiques des femmes, » en particulier des femmes musulmanes de Bosnie-Herzégovine, étaient des crimes internationaux dont il fallait traiter.  A la suite de cela, le Statut du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie a mis le viol au rang de crime contre l’humanité, avec d’autres crimes comme la torture et l’extermination, lorsqu’il est perpétré contre la population civile pendant un conflit armé. Peu après,  le Tribunal pénal international pour le Rwanda en a fait autant, et plusieurs années plus tard, les premières condamnations ont été prononcées :
  • En 1998, le Tribunal pénal international pour le Rwanda à été le premier tribunal  international à déclarer une personne accusée de viol coupable de crime contre l’humanité et de crime de génocide (commis dans l’optique de perpétrer un  génocide).
  • En 2001, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie est devenu le premier tribunal international à déclarer une personne accusée de viol coupable de  crime de torture, et donc de crime de guerre et de crime contre l’humanité. En outre, le Tribunal a élargi la définition de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité  afin d’y inclure l’esclavage sexuel ; auparavant, seul le travail forcé était la forme d’esclavage considéré comme un crime contre l’humanité.
Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale  (CPI) considère que viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée et  « toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable » sont des crimes contre l’humanité lorsqu’ils sont commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique.  Les mandats d’arrêt émis par la CPI en  2007 contre deux suspects soudanais énumèrent plusieurs inculpations de viol tant comme crime de guerre que comme crime contre l’humanité."

Et que dire de l'après ?

"La honte et la stigmatisation associées à un viol public peuvent souvent contraindre une victime et  sa famille à fuir leur communauté et à  abandonner leur terre, leurs biens et leurs ressources. En conséquence, les femmes se retrouvent souvent plus pauvres et plus exposées à de nouveaux sévices, et elles ont besoin d’une aide financière pour retomber sur leurs pieds.
La violence sexuelle commise en temps de guerre pose des problèmes multiples aux survivantes. Elles ont des besoins médicaux, en particulier des opérations de chirurgie reconstructive et peut-être des traitements contre le VIH/sida ; elles  réclament justice et ont besoin d’une aide psychologique pour soigner leurs traumatismes émotionnels, et beaucoup ont besoin d’une aide financière pour pourvoir se réinsérer dans la communauté.
Les femmes et leur famille doivent souvent faire face à des traumatismes psychologiques de longue durée. La guerre détruit l’infrastructure même nécessaire pour aider ces femmes : il ne reste plus guère de conseillers et de psychologues qualifiés. Les dispensaires manquent de ressources et de personnel compétent.
Tous ces problèmes exigent de l’argent et des ressources dont la plupart des pays qui sortent d’un conflit ne disposent pas. Les opérations dont les survivantes ont besoin nécessitent un matériel onéreux et un personnel qualifié. Former du personnel médical et d’accompagnement psychologique exige également des ressources financières et logistiques. Les médicaments, et en particulier les médicaments contre le VIH/sida, sont chers et souvent inaccessibles. Il s’ensuit que les hôpitaux comme Panzi dépendent des dons et du dévouement du personnel.
Jeanne Ward, chercheuse dans un consortium d’organismes des Nations Unies et d’organisations non gouvernementales qui traitent de la violence sexuelle, dit que jusqu'à présent, la réaction du monde face aux preuves grandissantes de viols en masse commis pendant les conflits a été une réaction de choc, d’horreur  et d’impuissance.  Elle défie ceux qui ont les ressources nécessaires de ne plus demander : « Comment une chose pareille peut-elle se produire ? » et de commencer à s’attaquer au problème. « Nous avons assez de preuves de partout dans le monde pour savoir que le viol sera un des éléments de tout conflit, » dit-elle. « Nous n’avons pas besoin d’autres preuves. Nous avons besoin de plus d’aide pour y remédier. »
Pour en savoir plus : la violence sexuelle contre les femmes pendant les conflits EN sur le portail d’UNIFEM ".
Vous trouverez également des informations complémentaires dans le rapport d'information de la Délégation au Droits des Femmes du Sénat paru en décembre 2013 : http://www.senat.fr/rap/r13-212/r13-212_mono.html

Si vous souhaitez lire l'article entier dont j'ai tiré ces extraits : https://www.un.org/fr/preventgenocide/rwanda/sexual_violence.shtml

mercredi 5 mars 2014

Un magnifique rendez-vous...



Depuis le début de l'année, j'ai entamé une grande phase de remise en question. Le chemin est encore long mais je le trouve délicieux !
Certains événements m'ont permis de poser des valises devenues bien trop lourdes pour moi et depuis, j'ai l'impression de virevolter comme un papillon. Bon certes, j'ai perdu presque 4 kilos depuis mi-janvier mais ça ne fait pas tout. La tête est plus légère et c'est pour ça que le corps le devient également.
Tout me semble possible et c'est une sensation génialissime !

Tout cela m'a fait gagner en sérénité ; cette vrai sérénité que l'on ressent dans son cœur et au creux de son ventre. Elle permet d'appréhender les choses avec une certaine distance, un recul. Grâce à elle, j'ai l'impression de voir les choses sous un angle nouveau et mon expression favorite "ce qui doit être sera, ce qui ne doit pas être ne sera pas" prend une autre dimension. Pas question toutefois de rester assise sur le bord du trottoir et d'attendre que ça passe. Je prône une sorte de fatalisme actif que certains appelleraient un choix assumé dans la mesure où je fais ce qui me semble juste et j'en assume les conséquences.
Cet état d'esprit m'a donné une force que je ne me connaissais pas jusqu'à ce jour.

Un magnifique livre a croisé ma route récemment et il va tout à fait dans le sens de ce que je pratique instinctivement depuis un moment déjà. J'ai déjà eu un certain nombre de livres sur le développement personnel mais celui-ci me parle particulièrement.
Il a été écrit par un spécialiste en arts martiaux et de l'art énergétique, Song Arun.

Une citation a retenu mon attention dès le départ :
" Libre tu seras, O homme, puisque tu vivras dans la lumière et la clarté.
Garde ton regard vers la lumière.
Ton âme habite dans le royaume de la lumière.
Tu es un enfant de la lumière.
Tourne tes pensées vers l'intérieur et non pas l'extérieur.
C'est au centre que tu trouveras l'âme de lumière"
(Hermès Trismégiste)

Certains pourraient interpréter cette citation comme un appel à l'égocentrisme. Je pense qu'au contraire, elle invite à être centré, ancré et à vider son esprit de toutes les idées noires.

La source de lumière à laquelle il est fait allusion serait plutôt cette énergie qui anime l'univers, dans le sens de ce qui est pratiqué dans le cadre de certains arts martiaux mais aussi du yoga, de la sophrologie...
C'est une forme de recherche ou de tri entre les choses vraiment importantes et les choses secondaires. Pour se faire, il faut apprendre à vivre dans l'instant présent, en pleine conscience de chaque acte. C'est une sorte d'appel à devenir "mono-tâche" (finalement, c'est ce que les épouses reprochent souvent aux hommes alors qu'ils sont peut être dans le vrai !!!).

Pour gagner en sérénité et pour attirer à soi le meilleur auquel chacun peut prétendre, ce livre évoque le principe de résonance (également nommé "loi de l'attraction" en sophrologie  ou en psychologie) à savoir que le hasard n'existe pas (je le crois aussi, il n'y a que des rendez-vous !). Notre destinée dépend de notre état d'esprit. Nous recevons en retour ce que nous diffusons.

Autre principe à développer, la gratitude ! Savoir se réjouir des petits bonheurs quotidiens. Dans la rue où je travaille il est souvent difficile de trouver une place pour stationner ma voiture. Lorsqu'une place m'attend, je ne manque jamais de sourire et de dire "merci" à haute voix pour marquer ma satisfaction ! Pareil lorsque je ne travaille pas, qu'il fait beau  et que je peux prendre mon café d'après repas dehors dans le jardin avec une jolie petite nappe, un bouquin et un petit bouquet de fleurs (généralement des fleurs des champs trouvées dans le jardin, la nature des fleurs n'a pas d'importance). Tous les jours, nous avons de quoi nous réjouir, encore faut-il s'en rendre compte !

Pour pouvoir remercier, il faut parfois commencer par apprécier, sans juger et sans réfléchir, les choses. Mon petit moment privilégié pour cela est le matin, lorsque je travers la campagne pour me rendre au bureau. Il y a toujours quelque chose à apprécier. J'adore voir la campagne givrée, l'arrivée des premières feuilles au printemps, le parfum des acacias, la beauté des différents verts l'été, les couleurs d'automne, un lièvre, quelques chevreuils dans les champs... Vous voyez, les occasions sont nombreuses...

"Savoir apprécier au quotidien,
c'est savoir savourer la vie,
savoir se procurer du bonheur,
du bien-être et de la sérénité."
( Song Arun)

Après avoir posé ces quelques principes de manière claire et intelligente, Song Arun donne des petits exercices très simples à réaliser.
Vraiment, ce livre est une grande rencontre pour moi car il va me permettre de progresser encore sur mon chemin. C'est vraiment un beau rendez-vous !! Merciiiii !

dimanche 2 mars 2014

Rendez-vous au Rosen Montag à Sundhouse

Comme tous les ans, Sundhouse célèbre le lundi des roses ou Rosen montag dans ses rues, demain lundi 3 mars. Pendant une bonne partie de l'après-midi une réelle folie s'empare des rues de cette ville du Centre Alsace. Inutile de vouloir rencontrer son notaire ou faire une course cet après-midi là dans cette commune. Tout est fermé ! En période scolaire, même les écoles ont renoncé à travailler le jour du Rosen Montag...
Vous risquez par contre de rencontrer pirates, corsaire, super-banane ou je ne sais quelle autre créature incongrue ce jour-là. Elles sont généralement juchées sur des chars extraordinaires... Le tout est réalisé avec beaucoup d'idée et d'investissement des carnavaliers pendant presque toute une année.

Je vous laisse juger par vous-même la qualité du travail par le biais des photos prises l'an dernier :






 
 
 
Il ne sera pas difficile de comprendre que mon groupe préféré est celui qui suit...















C'est le groupe originaire de la commune d'Artolsheim, dans le Centre Alsace lui aussi ! Ils sont toujours très inventifs et j'ai hâte d'être à demain pour découvrir leurs nouvelles créations...

Par contre, je n'aimerais pas faire partie de l'équipe de nettoyage de la ville demain. J'aimerais bien savoir quel volume de confettis ils collectent tous les ans au total , vu l'état des rues après le passages des carnavaliers. Ces derniers ne se préoccupent pas vraiment de ce type de question car pendant que les uns balayent les autres poursuivent la fête dans tous les bistrots de la ville et dans la salle des fêtes, à grand renfort de bière.
Pour ma part, je suis bien plus sage ! Avec deux voisines, nous emmenons nos jeunes voir le défilé puis nous partageons avec eux chocolat chaud et beignets mais à la maison. Enfants, ado et adultes trouvent ainsi l'occasion de bavarder tranquillement pour terminer l'après-midi.