mercredi 30 mai 2012

Saisonnalité des fruits et légumes mai-juin

Source image : www.lepointsurlatable.fr

Au cours d'une discussion autour de la notion de fruits et légumes de saison avec Monsieur Bidule, j'ai mesure à quel point cette idée avait été faussée par la quantité de produits mis à disposition par les supermarchés.
J'avoue également quelques lacunes et pourtant j'ai presque toujours habité à la campagne, mis à part un passage de quelques années à Paris et Région Parisienne.

Cela me projette directement vers mon enfance, à tous ces savoirs-faire dont disposait mon "Babeba" (grand-père  alsacien) -il savait tout faire, ou presque- et qui ne sont pas arrivés jusqu'à moi. Sous prétexte de "modernité" (je déteste ce mot !!) nous nous sommes coupés progressivement de gestes simples et pourtant tellement importants et économiquement intéressants (puisque qu'actuellement on ramène tout à l'économie). Je viens de couper la radio car ce mot commence également à me donner des boutons. Et l'humain dans tout ça ?

Parfois, je sens monter en moi une certaine révolte face à tout ça. C'est à ce moment là que j'aborde l'intérêt du retour à la terre qui laisse ce pauvre Monsieur Bidule perplexe, lui qui est né citadin !
Après mon petit coup de colère, je retrouve un semblant de raison face aux contraintes quotidienne mais... je repars à la chasse d'un petit geste tout simple qui me permettrait de faire un geste pour la planète et à échapper un peu plus encore à l'emprise du marketing.

Aujourd'hui, j'ai décidé de partir à la quête de la saisonnalité des produits que nous consommons.
J'ai trouvé un site internet très bien qui a classé bon nombre de fruits et légumes selon les mois :
http://www.fruits-legumes.org/mois/

Vous trouverez dans la colonne de gauche l'accès direct à la liste du mois.

Mais si vous êtes déjà abonné à une AMAP vous avez déjà les réponses dans votre panier hebdo.

mardi 29 mai 2012

Atelier découverte à la Maison de la Nature

Mon petit Pilou est un grand habitué des stages à la Maison de la Nature. Il en revient toujours enchanté et la tête farcie d'informations intéressantes.

Cette fois, le stage à la Maison de la Nature c'est pour... bibi ! Yes ! J'y suis allée toute seule, vendredi soir, comme une grande, chaussures de marche, tablié et bloc note sous le bras.

Thème de l'atelier : "salade de jeunes pouces".
Oui, la finalité est d'apprendre à reconnaître et à cuisiner ou préparer des plantes offertes par Dame Nature.

Je me suis retrouvée avec un petit groupe très sympa et cela a fortement participé à la réussite de la soirée. J'ai ainsi fait la connaissance de deux bloggeuses chevronnées, fines cuisinières et bricoleuses. N'hésitez pas à aller à la découverte de leurs blogs :
Aurélie :
http://mesenviesetdelices.over-blog.com/
http://petitescreas.over-blog.com/
Catherine :
http://peneloppe67.canalblog.com/

Plantons le décors :
Le Ried Alsace Centrale sous un beau ciel bleu

Le Ried Alsace Centrale
Voilà pour le garde-manger.

Les acteurs :
Jean-François a été notre guide pour la petite balade découvert et pour la cuisine. J'ai fait sa connaissance lors des réunions du plan climat (voir un des précédents message).
J'apprécie beaucoup ses nombreuses connaissances qu'il partage en toute simplicité. C'est vraiment une belle personne.
J'ai également identifié les deux bloggeuses dont il est question plus haut, de sacrés nanas à la tête toutes les deux de familles nombreuses. Cela ne les empêche pas, bien au contraire, de faire un tas de choses intéressantes là où d'autres se noieraient dans un verre d'eau avec beaucoup moins.

La balade de découverte :
Consoude
Oseille des prés ou Rumex

Plantain "oreilles de cochon"
Reine des prés : grandes feuilles intercallées de petites et feuille en forme de couronne en haut

Gaillet

En cuisine :

Petites boules de fromage de vache frais auquel on a ajouté de très jeunes pouces d'épicéa finement hâchées. Elles ont ensuite été roulées dans :
- soit un mélange de graines (lin, tournesol,...) et pétales de bleuet
- soit des pétales de coquelicots finement hâchées

Très jeunes pousses d'épicéa


Tartines au beurre d'orties.

Je n'ai malheureusement pas pu récupérer les recettes pour l'instant mais je vais voir ce que je peux faire pour pallier à ce manque.

L'atelier s'est terminé par une dégustation en partie directement dans la cuisine mais aussi autour d'un buffet un peu plus conséquent que nous avons partagé avec des membres de l'association en réunion à la Maison de la Nature le même soir.

La suite le 22 juin autour de boisson de saison.
Inscription et renseignement à la Maison de la Nature de Muttersholtz au 03 88 85 11 30 (le matin)

Balade dans le jardin

Je me sens d'humeur bucolique après avoir passé mon week-end prolongé à faire du terrassement, désherbage, jardinage... Je n'ai certes pas vraiment profité du beau temps pour lézarder dans mon nouveau canapé d'extérieur mais ça viendra à son heure.

Je vous rassure, il n'est pas resté vide très longtemps. Zaz et Pilou n'ont pas manqué de le squatter tout au long du week-end.

Je tenais à partager avec vous les superbes photos prises par Monsieur Bidule dans notre jardin qui est un mélange de plantes cultivées et sauvages.
Nous en avons amené certaines et leur avoir attribué une place où elles ne sont pas toutes restées...D'autres ont choisi de vivre en notre compagnie. Ben pourquoi pas ? Bienvenue. Nous ne sommes pas très contrariants !
C'est sûr, nous sommes loin du jardin bien droit et ordonné mais il nous plait beaucoup ainsi et nous réserve toujours de belles surprises. Notre plus grand bonheur est d'y croiser une nouvelle petite bête.

Place aux photos maintenant :
Abeille pendant ses courses




Repos bien mérité pour mademoiselle cocinelle

Partie de cache cache pour le Cétoine doré


vendredi 25 mai 2012

Recyclage du marc de café

Monsieur Bidule s'est plaint des odeurs nauséabondes émanant des canalisations. Il s'est mis en tête qu'il était absoluement nécessaire d'acheter un produits qui "sent bon"... Aïe ! J'ai fait voeux de supprimer ce type d'achat et de faire des économies par la même occasion. A priori, il avait adhéré à l'idée (l'argument "porte-monnaie" est imparable avec ce véritable ministre des finances) mais les mauvaises habitudes restent embusquées et prêtes à revenir au galop.

Vite une solution : je me suis souvenu que le marc de café pouvait être la réponse. Quelques clics sur internet et... oh miracle... il existe plein de solutions pour ne pas laisser perdre cette précieuse substance.

Pour commencer, il faut mettre à proximité de la machine à café un bocal en verre. Je récupère donc tout le marc de café.
Il n'était pas perdu jusqu'à présent puisque je le mettais dans le compost où il serait un activateur très utile. Je ne suis pas chimiste mais il se pourrait qu'il y apporte également l'un ou l'autre minéraux.

Au bureau, il m'arrive également d'en mettre un peu directement dans mes pots de fleurs. Si jamais ça ne leur a pas fait de bien, une chose est sûre ça ne leur a pas fait de mal non plus puisqu'elles sont toujours là !

Pour en revenir à notre histoire de canalisations qui puent, j'ai lu la chose suivante sur internet :
"Adieu la soude caustique dangereuse (pour vous et l’environnement) et vive la ventouse et le marc de café ! Il suffit d’en mettre une grosse poignée au fond de votre évier, baignoire, lavabo...de temps en temps et d’ajouter un peu d’eau quand vous vous lavez par exemple... Si besoin est, donner quelques coups de ventouse, et le tour est joué : adieu les odeurs nauséabondes et les résidus accumulés dans les tuyaux. Les grains vont ‘récurer’ ces derniers sans dommage autre que de ne plus vous donner de bouchons ! (Si un bouchon s’est déjà formé, rien ne sert d’ajouter du marc de café qui ne ferait qu’aggraver les choses ! Dans ce cas, mieux vaut dévisser votre siphon...)
Dans le frigo, mis dans une coupelle, il est aussi un bon anti-odeur..."
Source : http://www.gerbeaud.com
Par manque de temps, j'ai zappé la phase ventouse pour me limiter à la poignée de marc de café un matin où toute la famille Bidule avait quitté le nid et... pas de réaction !
Quand je dis pas de réaction, c'est vraiment aucune réaction. Il n'y a plus eu la moindre remarque concernant de possibles odeurs. Il semblerait donc que cela ait fonctionné. J'ai toutefois prévu l'organisation d'un petit sondage ce week-end...

J'ai trouvé quelques autres applications liées à la réutilisation du marc de café. Je vous les livre ici en vrac :

- Si je le met dans mes pots de fleurs, d'autres l'utilisent comme engrais  (à priori riche en azote notamment) au moment du rempotage des plantes ou en épandage dans le jardin.

- Toujours en épandage, il peut servir de barrière à escargots et limaces. Mais il faut qu'il soit bien sec dans ce cas là. Il faudra donc en remettre après les pluies et éviter de l'arroser.
J'ai aussi lu qu'en vaporisant du café sur les pucerons, ils finissaient pas disparaître.

- Il pourrait s'avérer utile aussi pour le gommage du corps. Je m'abstiendrais toutefois de l'utiliser sur le visage !
Il suffirait de le mélanger à du savon liquide ou une huile végétale (jojoba ou autre). J'ai bien l'intention de tester ça sur les parties un peu plus sèches de mes pieds

jeudi 24 mai 2012

Gaspillage alimentaire, solutions concrètes

Je vous ai parlé récemment du gaspillage alimentaire. Je vous propose aujourd'hui quelques solutions trouvées dans une documentation rédigée par France Nature Environnement. L'intérêt de toutes ses solutions est double :
- vous réduisez les gaz à effet de serre en jettant moins
- vous faites des économies

TOMATES :
Bientôt, avec l'arrivée de l'été, votre potager va peut être produire plus de tomates que vous pourrez en consommer. Vous pouvez toujours en donner à votre voisine qui vous fera peut être profiter de son surplus de courgettes, de pommes ou de je-ne-sais-quoi d'autre.
La seconde solution consiste à les faire blanchir 1 minute dans l'eau bouillante, de les peler et les couper en dés. Vous pouvez ensuite en faire des conserve (là, j'avoue, j'ai pas tout compris !) ou les congeler en vue de votre prochaine bolognaise.

LEGUMES FLETRIS :
Qui n'a pas vu ses légumes tout ramollis dans le fond du frigo ? Personne ? J'ai particulièrement le problème avec mes carottes, championne du ramollo. Je propose de les couper, laver et de les faire tremper dans de l'eau au frigo. Le lendemain, ils auront retrouvés leur peps et vous pourrez même envisager de les consommer en crudités.

CHAMPIGNONS DE PARIS :
En les enroulant dans du papier journal vous leur garantirez une jeunesse rallongée.

SALADE :
Cette recette, je la tiens de nos amis Bretons, Yvon et Annick, qui sont les champions toute catégorie de la débrouille.
Lorsque la salade est un peu flagada, je l'effeuille dans une bassine d'eau tiède, j'ai bien dit de l'eau tiède. Après quelques instants, changement de bain pour de l'eau fraiche et nous voilà en présence d'une belle salade toute neuve.
La première fois que j'ai vu ça, j'étais tellement surprise que j'ai (discrètement) plongé mon doigt pour vérifier la température de l'eau. Elle était bien tiède !

ARTICHAUT :
L'artichaut, telle une fleur, aime bien garder les pieds dans l'eau pour conserver sa fraîcheur.

Une petite dernière pour aujourd'hui :

LE CITRON :
Lorsqu'il en vous faut que quelques gouttes, plutôt que de couper le fruit en deux et de lui écouter sa vie, percez un petit trou dans sa peau, pressez et rebouchez à l'aide d'un cure-dent par exemple.
Si vraiment vous aviez besoin de le couper en deux , vous pouvez toujours vous en servir pour nettoyer évier et lavabos en les frottant avec votre demi citron.
Rien ne se perd !
Une amie m'a confié qu'elle le mettait dans le lave-vaisselle pour donner un petit parfum de frais. Je n'ai pas trouvé l'expérience très concluante.


Il me vient encore une info utile : CUISINER LES RESTES
Voilà une belle source d'économie que nos grands-mères, bien inspirées, maîtrisaient à merveille !
Vous avez à votre disposition un site parmi d'autres :
www.quefaireavec.com
Vous indiquez les ingrédients disponibles et on vous propose une recette compatible

mercredi 23 mai 2012

Adoptons des abeilles

Toujours au hasard de mes balades sur internet, je suis tombée sur une information qui m'a laissée réellement perplexe, le mot est faible !
Saviez vous que dans une province de Chine, le Sichuan, les abeilles avaient complètement disparues et cela suite à une utilisation non contrôlée des pesticides au début des années 80.
Ce sont donc les agriculteurs qui font la polénisation, à la main. Après avoir récupéré et fait sécher le pollen, ils le dépose à l'aide de plumes et de tiges de bambou sur les fleurs.
Ce travaille nécessite des centaines d'ouvriers mais ils n'égaleront jamais les abeilles. Une ruche peut polleniser 3 millions de fleurs par jour alors qu'un ouvrier fera au maximum 30 poiriers. Imaginez le coût en main d'oeuvre que cela peut représenter !!!
Autre souci agriculteurs : la difficulté à trouver de la main d'oeuvre qui accepte de faire ce travail fastidieux !

Chez nous, en France, nous n'en sommes heureusement pas encore là mais la population d'abeilles est malgré tout en forte diminution.
Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) et reste inexpliqué : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l'importance écologique de l'abeille en tant que pollinisatrice.
Les études en cours montrent que plusieurs causes sont responsables de cette disparition progressive : traitements pesticides, infections parasitaires, maladies, pollution, réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, compétition avec des espèces invasives, changement climatique, multiplication des émissions électromagnétiques, nouveaux prédateurs…

Je vous invite à réfléchir à votre niveau à vous ce que vous pouvez faire ou ne pas faire pour les abeilles.
Parallèlement, vous pouvez aussi parrainer une ruche, que vous soyez une entreprise ou un particulier.
A tout hasard, je vous mets le lien :
http://www.untoitpourlesabeilles.fr/gerer-ruches-protection-abeille-sauvegarde-colonie.php

Parrainons un... mouton noir

Tout à l'heure, en cherchant sur internet, un site de vente de laines et cotons, bio si possible, je suis tombée sur cette information qui, en premier lieu, peut paraître un peu incongrue mais qui finalement ne me semble pas si bête (ha, ha !) que ça.

La famille Bidule parraine déjà une ruche située quelque part dans les Vosges via "Un toit pour les abeilles" alors pourquoi pas un mouton. Nous aurons ainsi notre mouton noir.
Nos abeilles nous offrent, une fois par an, six petits pots de miel avec notre nom sur l'étiquette. L'idée de pouvoir tricoter avec la laine de "mon" mouton me plaît bien.

Mais ce qui me plaît également, c'est la philosophie qui se cache derrière :
- ce parrainage survient dans un contexte volontaire de revalorisation d’une filière locale encore présente et vivante sur le territoire
- la création d’une filière laine de finesse unique en France, douce et naturellement colorée, organisée en circuit court autour de la filature grâce à l’importation d’environ 300 brebis de Mérinos Noir du Portugal, berceau de la race Mérinos Noires
- la filature s’engage à verser un supplément à l’éleveur lors de l’achat de la laine afin de revaloriser cette matière première et récompenser à son juste prix le travail de l’éleveur

Fonctionnement du parrainage :
- Les parrains versent un don minimum de 50€ incluant 10€ de cotisation à l’association LAINAMAC et leur ouvrant un parrainage pendant une durée d’un an
- Ce don permet de soutenir le financement (achat et transport) du troupeau de moutons Mérinos Noir du lycée agricole d’Ahun et suivent la vie du troupeau en Creuse sur le site internet de l’association. Si les dons sont suffisants, ils permettront également de financer le transport des prochains troupeaux
- Les parrains reçoivent à Noël de la laine en écheveaux pour tricoter l’équivalent d’une écharpe
- Les parrains sont conviés à venir découvrir le troupeau à l’occasion d’événements au fil de l’année : agnelage, tonte et mise en estive

Grâce au lancement du parrainage fin 2010, un premier troupeau de moutons noirs du Portugal est arrivé en Creuse le 27 octobre 2011 au lycée agricole d’Ahun, premier lieu d’implantation des moutons. A terme, environ dix éleveurs accueilleront chacun un troupeau afin d’approvisionner la filature Fonty en laine naturellement colorée. La filature pourra ainsi créer toute une gamme de fils de couleur sans teinture. Un premier essai de fil de Mérinos Noir a été réalisé par la filature donnant naissance au fil FADO (www.fonty.fr).

Bon, je me lance. Alors pourquoi pas vous ?

Pour parrainer un mouton noir, rendez-vous sur le site Histoire de Laines.

mardi 22 mai 2012

Lutte contre le gaspillage alimentaire

Je ne vous ferais pas de grand discours moralisateur sur ces aliments qu'on jette alors que d'autres meurent de faim. Non !
Il n'y a ici que des gens qui se posent des questions et qui cherchent à faire mieux, petit à petit.

Quelques chiffres pour commencer :
- le gaspillage alimentaire coût environ 175 € par famille et par an. Oups ! Imaginez ce que vous pourriez faire avec cette somme...
- chaque français jette en moyenne 20 kg d'aliment par an à la poubelle. Pour ceux qui sont soumis à la redevance au poids pour les déchets, faites le calcul...
- sur ces 20 kilos, 7 kilos sont des aliments encore emballés et 13 kg des restes de repas, des fruits ou légumes non consommés. Là, on ressort le bouquin sur l'art d'accommoder les restes...

L'énumération de ces quelques chiffres, amène tout naturellement à se poser des questions sur ses propres pratiques. Est-ce que j'achète trop ? Mal ? Est-ce un problème de mode de stockage ?

Si vous souhaitez trouver des réponses, France 5 dédie la semaine du 3 au 7 juin à cette question. Dimanche 3 juin, à 20 h 35, vous pourrez y voir un documentaire inédit intitulé "Le scandale du gaspillage alimentaire"
Les questions soulevées sont notamment :
- Pourquoi jetons-nous tant ?
- Problématique des lieux d'approvisionnement
- Quelles sont les solutions pour éviter tout ce gâchis ?

Jeudi 7 juin à 20 h 35, vous pourrez également assister, toujours sur France 5, à une expérimentation suivie par 5 familles : ne consommer que des produits provenant de moins de 200 km autour de leur domicile pendant 1 mois. Ca peut paraître simple à première vue, mais c'est peut être l'occasion de vérifier la provenance des produits dans notre frigo et notre placard... Et si, nous aussi, nous devenions locavore... au-moins en partie. C'est toujours ça de gagné, non ?
Imaginez des produits avec moins de conservateurs, ayant fait moins de kilomètres, gérérant des emplois de proximités... Ca leur donne un attrait nouveau, non ?

Si vous avez encore besoin d'un argument qui moi, m'a fait réfléchir, le voici : rendez-vous dans le premier surpermarché qui croise votre route, au rayon charcuterie en libre service. Prenez n'importe qu'elle emballage de jambon, prenez en même plusieurs à différents niveaux de prix et lisez les ingrédients. Vous n'avez pas l'impression de lire le manuel du petit chimiste, là ?
Moi, je l'ai reposé dans son rayon et je suis allée à la ferme proche des chez moi (oui, j'ai cette chance et je peux comprendre que ce n'est pas le cas de tout le monde mais... avez-vous seulement cherché ?). J'y achète du jambon qui, certes ne se conserve pas aussi longtemps que celui dans l'emballage plastique mais je le stock sous vide (ça prolonge sa durée de vie de manière évidente) et j'en achète moins à la fois.
Pire, même, je fais mon menu de la semaine AVANT d'aller faire les courses. Résultat, je n'achète presque que ce dont j'ai besoin.

Pour finir, voici un petit lien qui vous permettra d'en savoir plus :
http://cdurable.info/France-5-semaine-documentaire-gaspillage-alimentaire.html




mercredi 16 mai 2012

Réduire l'empreinte carbone de notre assiette


Notre façon de nous alimenter, tout comme l'ensemble de nos gestes de la vie quotidienne, a des conséquences sur la planète par les gaz à effet de serre qu'elle engendre.

Il existe quatre gestes simples pour réduire l'impact de notre assiette !

1. Acheter des produits locaux et de saison avant toute chose, bio serait un plus

Le produit local n'aura pas subit de longs kilomètres de transport. De ce fait, il pourra être récolté plus tard et donc plus mûr. Il aura besoin de moins de conservateurs. A priori, il devrait donc être largement meilleur en terme de goût.
Si vous connaissez le producteur (idéalement, il faudrait pouvoir acheter le produit chez lui afin que son travail soit mieux rémunéré), vous pouvez également constater sa manière de travailler et peut-être l'inciter à entrer dans une démarche plus respectueuse de l'environnement, s'il ne le fait pas encore.

Si votre producteur est bio en plus, la planète vous en dira merci.
Chose à éviter : préférer des fruits bio venant de l'autre bout du monde à un fruit produit dans l'environnement proche de son lieu de vie mais non bio.
Il faut également savoir que  les critères du bio ne sont pas standardisés d'un pays à l'autre.

2. Réduire la quantité de viande ou alors trouver un fournisseur local

Je ne reviendrai pas sur le point transport.
Les gaz à effet de serre (GES) produits varient en fonction du type de viande.
- la production d'1 kg de veau rejette autant de GES qu'un trajet de 220 kg en voiture
- celle d'1 kg d'agneau de lait équivaux à 180 km en voiture
- pour 1 kg de boeuf l'émission est équivalente à 70 km
- et pour 1 kg de porc c'est 30 km
Certainement comme vous en ce moment, j'ai été très surprise de constater que l'émission de GES pour 1 kg de boeuf était largment plus faible que celle du veau, selon le Objectif Climat.

3. Limiter les emballages et sur-emballages

La production et l'élimination des emballages nécessite l'utilisation de matières premières et de l'énergie qu'on pourrait faire l'économie.

4. Eviter les produits surgelés

L'action de congeler et de maintenir les aliments à très basse température nécessite beaucoup plus d'énergie que le même produit frais.

Mais pas de panique ! Le petit monde de Bidule ne prône pas la révolution !! Ces informations sont destinées à vous faire réfléchir sur vos pratiques, dans un premier temps. A vous de voir ce que vous pouvez appliquer chez vous, même de temps en temps seulement.

En Alsace, il existe une opération

qui est menée par une association
qui mérite vraiment d'être connue. Voici le lien vers leur site :
http://www.objectifclimat.org/index.php?option=com_content&view=article&id=44&Itemid=109

mardi 15 mai 2012

Plan climat


Depuis plusieurs semaines déjà, je participe à une réflexion sur notre alimentation et son impact sur l'environnement. L'objectif est de concevoir un Plan climat local.
Le groupe est composé d'élus locaux mais aussi de représentants de structures intercommunales, de la Maison de la Nature, de gestionnaires d'établissements scolaires, d'associations... et d'une manière générale, de gens de bonne volonté.

Lors de la première rencontre, nous avons eu la grande chance de profiter de la présence d'une représentante du Réseau Action Climat France. Elle nous a proposé des informations très intéressantes sur le lien entre notre alimentation et les gaz à effets de serre (GES).
Vous pouvez trouver toutes ces informations et beaucoup d'autres encore sur :
http://www.rac-f.org
Je vais toutefois vous en livrer quelques unes qui sont directement inspirée de l'exposé du Réseau Action Climat France et des documents qui nous ont été remis.

L'effet de serre et les changements climatiques :


1. L’énergie solaire qui arrive sur Terre est en partie réfléchie vers l’espace, le reste étant absorbé par l’atmosphère, le sol et les océans.

2.Au contact du rayonnement reçu, la Terre s’échauffe. A l’inverse, la Terre se refroidit en émettant vers l’espace un rayonnement infrarouge.

3. Cependant, la plus grande partie de ce rayonnement est piégée par certains gaz présents naturellement dans notre atmosphère : les gaz à effet de serre. Ce phénomène provoque l’échauffement de la basse atmosphère.

L’EFFET DE SERRE EST UN PHÉNOMÈNE NATUREL qui permet la vie sur Terre. En effet, plusieurs gaz (dits gaz à effet de serre : GES) forment une « barrière » autour de la surface du globe, permettant de retenir la chaleur reçue du soleil.
Il suffit d’imaginer notre planète comme une serre de jardinier : les GES agissent comme les vitres qui retiennent la chaleur et chauffent l’intérieur de la serre. L’effet de serre naturel permet ainsi à notre planète d’avoir une température moyenne de +15°C à sa surface. Sans cela, il y ferait -18°C et toute vie humaine sur Terre serait alors impossible.
Le rayonnement solaire échauffe plus ou moins le sol terrestre en fonction du type de surface sur laquelle il arrive. Ainsi, la neige et les glaces réfléchissent plus de 90 % du rayonnement sous forme de lumière, tandis qu’à l’inverse, l’océan et les terres boisées, plus sombres, en absorbent près de 90 % sous forme de chaleur. Ce phénomène explique pourquoi la disparition des glaces accroît le réchauffement de l’atmosphère.

Le fait que l'effet de serre soit un phénomène naturel ne doit toutefois pas nous conforté dans nos pratiques ! Bien au contraire...

Notre mode de vie, nos activités augmentent considérablement les émissions de GES. La quantité de ces gaz est donc devenue trop importante pour que la planète puisse les recycler naturellement.

Mais d'où viennent les GES d'origine humaine ? source CITEPA 2009 et RAC-F
- 26 % des transports
- 21 % de l'agriculture
- 19 % de l'industrie
- 19 % de l'habitat
- 13 % de l'énergie
- 2 % des déchets

La vue de ces chiffres pourraient inciter le lecteur a reporter la faute sur d'autres que lui-même. Mais chacun d'entre nous, par ses choix a un impact sur le réchauffement de la planète. De ce fait, chacun peut apporter sa propre pièce au grand édifice que représente la réduction des gaz à effet de serre.
Lorsque vous choisissez de circuler en voiture, êtes vous certain que ce mode de transport est toujours le plus approprié ?
Lorsque vous choisissez de consommer des fraises au coeur de l'hiver, êtes vous certain que c'est le meilleur choix en terme de goût et d'impact sur l'environnement ?
Je pourrais continuer ainsi encore pendant de longues phrases. Mais tout un chacun est capable de faire sa propre analyse de son mode de vie et de le faire évoluer. J'ai écrit "évoluer" car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Mieux vaut une évolution lente mais durable qu'une révolution difficilement tenable et probablement éphémère.

lundi 14 mai 2012

Le citron encore



Voilà un petit truc que je tiens de Pierrette, la mamie d'un petit bout dont je m'occupais.

Pour détartrer mon évier blanc ancien, j'utilise un demi citron et du gros sel. Je frotte tout simplement les traces de tartre avec mon demi citron recourt de gros sel sur la tranche. Au besoin, je remet du gros sel. Un coup d'éponge pour rincer et c'est terminé !

Nettoyer son micro-ondes

Pour optimiser le fonctionnement du micro-ondes, il est important que celui-ci soit bien propre à l'intérieur.
Même si on a pris l'habitude de couvrir les plats qu'on y chauffe, nul n'est à l'abri d'un petit oubli et la "poc", un aliment qui explose littéralement et voilà tout l'intérieur du four repeind !
Pas de panique !
Il suffit simplement de placer un bol contenant le jus d'un demi citron et de l'eau au centre du four à micro-ondes, le faire tourner à pleine puissance 2 minutes environ. Pour terminer, un petit coup d'éponge à l'intérieur et le four est comme neuf.

J'utilisais cette technique très régulièrement du temps où j'avais encore un tel four. N'étant pas un passionnée du ménage, je trouvais cette méthode rapide et efficace.
Pour différentes raisons, j'ai maintenant remplacé le micro-ondes par un four à vapeur.

Hôtel Wellness en amoureux en Forêt Noire

Ce week-end, avec Monsieur Bidule, nous avons fait une truc dingue : nous sommes allés, en amoureux, en Haute Forêt Noire, du côté du Titisee dans un hôtel qui propose du Wellness, l'hôtel Reppert à Hinterzarten (http://www.reppert.de/).

Déjà, le temps d'un week end, j'ai rajeuni d'une année puisqu'il s'agissait de mon cadeau pour mon 39e anniversaire, en 2011. C'est pas cool tout ça.
Ensuite, je ne suis pas une habituée des hôtels mais je n'avais jamais vu un truc pareil !

Petites inquiétudes en arrivant toutefois : sur la photo, l'hôtel semblait se trouver dans un écrin de verdure. Oui, mais dans la réalité, sur le principe des habitats accolés, là, c'était les hôtels wellness qui étaient quasiment accolés, en plus de se trouver dans une sorte de petite ville.
Les premières personnes que nous avons croisées dans la ville et à l'hôtel (en dehors du personnel) semblaient très âgées.
Les installations étaient très bien conçues car nous nous sommes rendu compte qu'au dîner du nombre réel et des âges variés des autres clients de l'hôtel. Nous avons croisé très peu de monde tout au long de la journée. C'est génial d'avoir le sentiment d'avoir toutes ces installations pour soi !

Une fois franchi la porte d'entrée, plongée dans un autre monde ! Le hall de l'hôtel très chaleureux et  accueillant  et point accueil tenu par une adorable jeune femme en costume typique.

Chambre confortable et parfaitement insonorisée.

L'espace bien-être était tout simplement dépaysant. Nous avons alterné entre les espaces thermes romaines, bien-être nordique, et et le Maroc notamment.
Je ne savais pas qu'il existait autant de type de saunas différents.



Je réfléchi actuellement à une nouvelle déco pour notre future salle de bain et je m'inspirerais bien ce tout ça... sans la grande piscine, le jacuzzi, le hammam... il n'y a pas la place de toute façon ! Mais l'idée d'un taddelack et de jolis carreaux avec ce bleu marocain me va bien. La question reste de trouver ces superbes carreaux !!!
J'ai toujours rêvé d'aller découvrir le Maroc mais la perspective de la foule de plus en plus envahissante de touristes me fait peur. Dommage !

Après un après-midi très aquatique, nous avons été reçu au restaurant de l'hôtel par un personnel de service très prévenant en costume.

Le repas en cinq plat était tout à fait à la hauteur de nos attentes. Petit bémol toutefois pour le plateau de fromage pas aussi local qu'annoncé et pour le buffet de desserts. La partie sucrée n'était visiblement pas le point fort du chef. Heureusement les fruits frais proposés étaient parfaitement mûrs et plein de goût.

Menu proposé :
Buffet de salades avec assaisonnements à part ou à composer soi-même à partir d'huile d'olive, de noix et de vinaigre balsamique blanc, rouge ou de framboises.
1. Soupe à la crème et aux herbes fraîches ou jus de tomate
2. Chèvre chaud avec artichauts cuits à la tomate
3. Filet d'agneau en croûte de thym, jus de thym avec petits légumes de saison et gratin dauphinois

4. Plateau de fromages
5. Buffet de desserts

Nous avons terminé la journée par une petite balade digestive.

Le lendemain, levé à 7 h 30 (un dimanche matin !!!!) histoire de bien profiter de la journée. Après un petit café, nous avons été faire un rapide tour dans la piscine extérieure chauffée à 30° C !! L'air extérieur était loin d'être à cette température là malgré un beau soleil...

J'ai préféré les piscines intérieures.

A 11 heures, nous avons profité d'un petit déjeuné buffet incroyable. Il nous a servi de déjeuner tellement il était complet.

Nous avons passé un petit week-end totalement incroyable et si cela a pu se faire c'est également grâce à nos voisins et amis qui ont accueilli nos trois enfants. Nous mesurons notre chance !

Dernier petit bémol : je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un petit pincement au coeur à l'idée de la quantité d'énergie et d'eau nécessaires au fonctionnement de cet hôtel. On ne se refait pas...


vendredi 11 mai 2012

Forêts vierges en danger

Coucou,

Il y a des messages qu'il est important de relayer. Celui-ci en fait partie. Gilda l'a fait sur son blog, je prends le relais sur le mien.
Mobilisez-vous en allant signer cette pétition. Merci.

http://www.avaaz.org/fr/veto_dilma_global_fr/?cl=1803217989&v=14203

jeudi 10 mai 2012

Mais regardez qui voilà... c'est le soleil !

Coucou,

Le voilà, il est de retour. Yeees ! Profitons en pour raccourcir nos jupes et montrer nos jolis bras. Oui, maaiis, ils sont blancs comme un cachet d'aspirine !
Pour y remédiez, pourquoi ne pas s'enduire la peau d'huile de carotte, tout simplement. Effet bonne mine garantie ! Attention, il n'est pas question ici d'huiles essentielles mais d'huile de macération de carottes !!

On dit qu'en plus elle favoriserait le régénération des tissus. C'est tout bénéf ! Je trouve qu'elle laisse un douce odeur sur la peau et que ma peau est moins sèche.
J'ai entendu dire que, mélangée à de l'huile d'avocat, elle deviendrait un excellent antirides. On peut également en mélanger quelques gouttes dans sa crème de jour habituelle.


On peut l'acheter toute faite mais on peut facilement la faire soi-même.
Il suffit de râper 3 carottes bio (ou, encore mieux, produites dans son propre jardin !) et de les couvrir d'huile végétale. J'ai une préférence pour l'huile de jojoba pour ses nombreuses propriétés.
Il suffit ensuite de laisser macérer le petit mélange dans un bocal en verre fermé pendant deux semaines environ en remuant de temps en temps.
Passé ce délai, il faut filtrer l'huile et presser les carottes.
Elle se concerve aisément 3 mois dans le frigo.

Pourquoi l'huile de jojoba ?
- Elle nourrit le peau sans laisser de film gras en surface.
- Elle convient à tout type de peau.
- Elle participe au maintient de la souplesse de la peau

J'utilise l'huile de macération de carottes tout au long de l'année soit pour prolonger les effets du bronzage (ça c'est pour plus tard !) ou simplement pour avoir meilleure mine avant d'avoir pu réellement profiter du soleil.

mercredi 9 mai 2012

Replay émission sur le marketing vert


 

Commençons par une petite définition bien parlante du "marketing vert" :

Le marketing vert est constitué de l’ensemble des actions qui vise à utiliser le positionnement écologique d’une marque ou d’un produit pour augmenter les ventes et améliorer l’image de l’entreprise.

Le marketing vert peut se baser sur les caractéristiques écologiques d’un produit (matières premières écologiques, produit recyclable ou biodégradable,..), sur des promotions vertes (1 arbre planté pour un achat) ou sur les promesses environnementale de l’entreprise (fondation, actions écologiques).

Dans le cadre du marketing vert, il est parfois difficile de distinguer les objectifs purement marketing d’une véritable démarche citoyenne.

L’utilisation abusive du marketing vert est désignée sous le terme de greenwashing.
Vendredi soir, Elise Lucet nous a proposé une émission "Cash investigation" sur le sujet. Même si on se doute bien de certaines choses, ça fait mal... Raison de plus pour faire un maximum de choses soi-même avec des ingrédients simples. Ca fait du bien (ou au moins pas de mal) à la planète ET au porte-monnaie.

Pour ceux et celles qui n'ont pas pu voir l'émission, je vous mets le lien
http://www.pluzz.fr/cash-investigation-2012-05-04-22h25.html

Bisous

Orties, je vous aime

Non, non, ce n'est pas une blague ! Les orties sont très utiles au jardin.

L'ortie est très utile pour bon nombre d'insectes et de papillons. Ses feuilles abritent oeufs et chenilles. Ses graines nourrissent mésanges et fauvettes. Le hérisson se nourrit des limaces et escargots qui s'y cachent...

L'ortie se mange également. On peut la préparer en soupe ou comme des épinards.

Recette de la soupe d'ortie :

- 100 grs d'orties fraîches (préférer la partie haute dont les feuilles sont plus tendres)
- de la pomme de terre ou pourquoi pas de la courgette pour donner corps à la soupe
- 2 oignons
- 1 litre d'eau
- une goutte d'huile d'olive
- sel

Faire fondre les feuilles d'orties lavées dans un peu d'huile d'olive. Ajouter les autres ingrédients. Faire cuire puis mixer.
Mon fils qui est plutôt difficile à satisfaire, adore ! Après les cloportes, araignées,... il est devenu "l'ami des orties" (dixit Pilou).

Recette des orties cuisinées comme des épinards

- 400 g de jeunes feuilles d'ortie
- 2 litres d'eau
- un peu de crème fraîche épaisse (facultatif)

Faire cuire les orties dans 2 litres d'eau salée. Egoutter. On peut y ajouter un peu de crème épaisse.


J'ai entendu dire qu'on pouvait également faire des lotions pour les cheveux à base d'ortie. Pourquoi pas puisqu'il se vend des shampoings à base d'ortie.


Mais revenons au jardin. Le purin d'ortie peut être un allier très utile à moindre coût.

Recette du purin d'ortie

Hacher grossièrement 1 kg d'orties pour 10 l d'eau(idéalement de l'eau de pluie).

Utilisation en insecticide et fongicide (contre le mildiou, la rouille, l'oïdium, les pucerons et acariens) :
Laisser macérer 12 à 24 heures à température ambiante (autour de 20° C).
Ne jamais utiliser à l'état pur !
Pour le traitement des feuilles, diluer à 5% de purin.

Utilisation en engrais :
Laisser macérer 10 à 15 jours à température ambiante.
A utiliser en arrosage au pied des plantes (10 à 20 % de purin et compléter avec de l'eau)


Plus simplement, lorsque je plante mes tomates, je creuse un trou un peu plus profond que nécessaire. J'y dépose quelques tiges d'orties déchiquetées (sans les racines). Je recouvre d'un peu de terre pour éviter le contact direct avec les jeunes racines des pieds de tomate. J'achève ma plantation.


Alors, pourquoi ne pas laisser un petit carré d'orties dans un coin du jardin...

 

jeudi 3 mai 2012

Halte aux pucerons

Aujourd'hui, c'est la journée des petites bêtes.

Bien que focalisée sur mes chenilles, j'ai aussi aperçu des colonnies de pucerons dans mon jardin.

Comme vous le savez déjà, je ne suis pas bonne cliente pour tous ces produits phytosanitaires qui coûtent chers et nous empoisonnent. Ca c'est dit !

L'an dernier, je les ai fait disparaître par étouffement (oh la vilaine !) en les aspergeant avec un mélange d'eau et de savon noir (100 g pour 1 litre). Comme vous pouvez le constater, on tourne toujours autour des mêmes ingrédients !

J'ai mis mon mélange dans un petit pulvérisateur du type de celui que j'utilise pour mon nettoyant-désinfectant. Il existe aussi une version un peu plus grande dans laquelle on met habituellement des désherbant (hou, c'est pas beau !). Leur contenant est d'environ 5 litres. Une fois le liquide à l'intérieur. On pompe pour mettre la bombonne sous vide et après on arrose les intruses avec une petite lance. Il faudra que je vous en fasse une photo. C'est pas mal en cas de plus grandes surfaces à traiter.

J'ai entendu dire qu'on pouvait y ajouter deux gousse d'ail pilées. Si ça n'améliore pas  l'efficacité de mon produit de base, vous êtes au moins assurée de ne pas rencontrer de vampires dans votre jardin !!!
Par contre, il semblerait que cela éloigne nos amis les reptiles. Ca c'est moins chouette !

Je m'abstiendrai donc d'ajouter de l'ail car je tiens à mes lézards et à mes orvets qui sont des alliés du jardinier fort utiles.

Au secours ! Mes buis sont attaqués !!

Hier soir, après avoir passé une journée enfermée dans mon bureau, j'ai décidé de profiter du grand soleil/ciel bleu pour faire un petit tour dans mon jardin.

Ce moment privilégié s'est transformé en vision d'horreur lorsque j'ai découvert l'état d'une des mes rangées de buis. Ces petits buis que j'avais bouturés, choyés et qui avaient atteind une belle taille (30 à 40 cm de haut tout de même) avaient l'air tout sec.
Lors de mon précédent tour, vendredi, tout avait pourtant l'air normal !

Je suis donc allée voir ça de plus près et, oooh surprise !, une chenille, puis une autre et encore une, et de plus en plus... Il y a finalement plus de chenilles que de feuilles sur mes arbrisseaux.


Ni un, ni deux, je file consulté le grand sorcier internet et là, c'est la catastroche ! Mon jardin est envahi par la pyrale du buis... Merci la mondialisation ! Ces petites bêtes viennent de d'Asie et plus précisément de Chine, du Japon et de Corée. Bien entendu, leurs possibles prédateurs n'ont pas fait le voyage !

Les premières invasions ont été constatées à Weil-am-Rhein (Allemagne - Bade Wurtemberg) en 2007. En 2008, les petites bêtes avaient traversé le Rhin. Le parc de l'Orangerie à Strasbourg a également subit des attaques dès octobre 2008.
A priori, seul le buis est touché pour l'instant mais en Asie la petite bête s'attaque aussi à certains houx et certains fusains. Rien de tel n'a encore été constaté en Europe.

Mais à qui devons-nous ces "charmantes" (grrr !) petites bestioles ?

A un joli petit papillon de nuit !

Comment s'en débarrasser ?

Là, ça se complique !
"Au vu de ces risques l'espèce a été inscrite sur la liste d'alerte de l'Organisation Européenne et méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP, 2007). Dans le rapport de novembre 2007 de l'OEPP, le statut phytosanitaire était officiellement déclaré comme étant "Transitoire, donnant lieu à une action phytosanitaire". Il semble aujourd'hui que la situation puisse être difficile à maîtriser.

Au vu de l'importance de l'infestation du côté allemand, on peut être assez pessimiste sur les possibilités d'éradication. Une lutte par traitement insecticide conventionnel, dès lors qu'elle est uniquement réalisée sur les buis et sur des arbustes atteints (observation préalable) ne devrait pas mettre en péril d'autres espèces locales. L'identification puis la synthèse des phéromones sexuelles permet la réalisation de pièges efficaces et souhaitons le suffisamment spécifiques pour ne pas attirer d'espèces locales. Les premiers pièges sont déjà en phase de test dans le Bade-Wurtemberg.

La dynamique de la propagation de la Pyrale du Buis, montre qu'elle est de quelques km ou dizaine de km par an. Ce papillon est de morphologie robuste et puissante, il peut donc aisément se déplacer à la force de ses ailes sur des distances certainement relativement importante. Reste à déterminer si son comportement est sédentaire ou non. Dans les zones actuellement infestées, les buis sont tout de même assez distants, car uniquement présents dans les agglomérations, ce qui doit limiter sa dissémination.

Les possibilités de propagation passive de cette espèce sont outre le transport des déchets verts de taille, le commerce des plants de buis par les pépinières, les jardineries, les supermarchés, les fleuristes..." (source : Société Alsacienne d'Entomologie - Strasbourg)

Que faire ?

Dans un premier temps, inspecter régulièrement les buis de son jardin.

Comment s'en débarrasser ?
Dans le cas d'une faible invasion, le plus simple et le plus écologique serait de ramasser les chenilles et de les écraser.

Dans le cas d'une attaque plus massive, il existe un insecticide "bio" par exemple à base de Bacillus thuringiensis (BT).

Il faut impérativement pulvériser l'insecticide à l'intérieur du buis car les chenilles sont cachées. En cas de danger, elles se laissent également tomber au sol. Vigilence, vigilence !

Il faut ensuite surveiller régulièrement ses buis et traiter dès toute nouvelle attaque.

Si les buis sont trop atteinds, il faut les arracher et les brûler (attention ! le brûlage de végétaux est interdit à proximité des habitations - 200 m -)
On peut aussi tremper les arbres arrachés dans une bassine d'eau dans laquelle on a ajouté du produit vaisselle.
Ne surtout pas les apporter en déchetterie infestés de chenilles !!

Oui, mais...

Là, je me trouve avec un sacré cas de conscience ! Je n'aime pas traiter mon jardin par égare pour tous ses locataires habituels et de passage.
Les solutions habituelles (savon noir, vinaigre etc...) ne fonctionnent pas.
Laisser s'installer le problème participe à l'invasion de la région et met en péril d'autres arbustes. Le problème prend donc de l'ampleur.
Je vais aller voir ce qu'on me propose en jardinerie ce soir après le boulot.

Aller, une petite dernière pour être sûre que vous avez bien vu la bêêête ! Sale Bête !!