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| Source image : www.lepointsurlatable.fr |
Au cours d'une discussion autour de la notion de fruits et légumes de saison avec Monsieur Bidule, j'ai mesure à quel point cette idée avait été faussée par la quantité de produits mis à disposition par les supermarchés.
J'avoue également quelques lacunes et pourtant j'ai presque toujours habité à la campagne, mis à part un passage de quelques années à Paris et Région Parisienne.
Cela me projette directement vers mon enfance, à tous ces savoirs-faire dont disposait mon "Babeba" (grand-père alsacien) -il savait tout faire, ou presque- et qui ne sont pas arrivés jusqu'à moi. Sous prétexte de "modernité" (je déteste ce mot !!) nous nous sommes coupés progressivement de gestes simples et pourtant tellement importants et économiquement intéressants (puisque qu'actuellement on ramène tout à l'économie). Je viens de couper la radio car ce mot commence également à me donner des boutons. Et l'humain dans tout ça ?
Parfois, je sens monter en moi une certaine révolte face à tout ça. C'est à ce moment là que j'aborde l'intérêt du retour à la terre qui laisse ce pauvre Monsieur Bidule perplexe, lui qui est né citadin !
Après mon petit coup de colère, je retrouve un semblant de raison face aux contraintes quotidienne mais... je repars à la chasse d'un petit geste tout simple qui me permettrait de faire un geste pour la planète et à échapper un peu plus encore à l'emprise du marketing.
Aujourd'hui, j'ai décidé de partir à la quête de la saisonnalité des produits que nous consommons.
J'ai trouvé un site internet très bien qui a classé bon nombre de fruits et légumes selon les mois :
http://www.fruits-legumes.org/mois/
Vous trouverez dans la colonne de gauche l'accès direct à la liste du mois.
Mais si vous êtes déjà abonné à une AMAP vous avez déjà les réponses dans votre panier hebdo.
Et c'est exactement pour cette raison que je me suis mise dans l'AMAP... mais pas que :économies car je reçois beaucoup de légumes et que du coup je mange ça en priorité avant d'acheter autre chose (fromage par exemple, en plus, c'est bio, c'est local et j'aime beaucoup ce principe du producteur qui ne produit que pour "ses" consommateurs
RépondreSupprimerC'est effectivement valorisant dans les deux sens. D'un côté, le producteur connaît ses consommateurs et est motivé pour bien faire les choses (tout en ayant un revenu assuré). De l'autre côté, le consommateur sait d'où viennent les produits, comment ils sont cultivés et peut être responsabilisé quant à la manière de d'utiliser (respecter serais-je tentée de dire) et de valoriser le fruit du travail du producteur.
RépondreSupprimerChacun s'y retrouve.
Je n'ai pas encore franchi le cap, un peu par manque de temps pour m'en occuper. En fait, je n'ai pas trouvé d'AMAP proche géographiquement mais j'ai entendu parler d'une structure intéressante : les jardins du Giessen (lesjardinsdugiessen.com).
Il s'agit d'un jardin d’insertion dont l'activité est la production de légumes. Ces légumes sont ensuite distribués sous forme de paniers hebdomadaires à des abonnés consom’acteurs. Ceci permet à des personnes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel et professionnel.
Ce n'est ni mieux ni moins bien qu'une AMAP. Les deux formes de structures sont simplement complémentaires et très utiles.