vendredi 2 novembre 2012

Saint Jacques en panure persillée sur lit de cèpes, flan de panais et huile de truffe



Là, je me suis attaquée à du lourd !!! Très lourd !

J'adore les Saint Jacques et les cèpes, sans parler de l'huile de truffe et je ne connaissais pas le goût du panais. Lorsque j'ai vu, sur le blog d'Amélie, une recette avec tous ces ingrédients rassemblés,... je l'avoue... j'ai craqué !

J'ai suivi l'ensemble des indications de son blog sauf pour la persillade où j'ai remplacé le pain de mie toasté puis mixé en chapelure par un mélange de graines (lin, sésame blond, tournesol, courge) également mixé.

Voici la recette d'Amélie :
http://latabledamelie.blogspot.fr/2012/10/st-jacques-en-panure-persillee-sur-lit.html

La recette était déjà complexe en soi mais pourquoi ne pas compliquer encore plus les choses ? C'est tout moi, ça !
C'était un samedi, il faisait beau et doux pour la saison. Un temps idéal pour effectuer différentes tâches au jardin avant l'arrivée des grands froids. J'ai donc passé ma journée à transporter des pierres, tailler des arbustes, creuser, etc. Que des choses bien physiques...

A 19 heures, arrêtée dans mon élan par la nuit tombante, j'ai rangé mon matériel tout en réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir faire pour réconforter les autres travailleurs de la maison. Monsieur Bidule s'était fâché avec la pose de sa première gouttière (je vous l'ai déjà dit, nous rénovons notre maison en apprenant les techniques au fur et à mesure des besoins), Zam était revenu fatiguée et triste suite à un incident qui a eu lieu à la caserne (elle est Jeune Sapeur Pompier), Pilou avait galopé tout l'après-midi avec son amie Emma et Zouzou avait planté toutes les pensées. Bref, il fallait d'urgence faire quelque chose pour finir cette journée dans la douceur.

C'est là que m'est venu l'idée de réaliser la recette d'Amélie. Il était 19 h 30 !!! Petit coup d'oeil à la montre (j'aurais dû commencer par là !) mais trop tard, c'était annoncé à l'assemblée. Première erreur !

Vite, vite, je me lance dans l'épluchage des panais et c'est là que je me souviens que j'avais une brioche en cours... heu... et un pain... Gloups ! Petit moment de solitude... je remobilise mes forces (oh là, petite douleur dans l'épaule gauche, souvenir de ma journée et de ma rencontre avec un automate sur l'autoroute, c'est pas le moment !!) et je façonne et je lance la dernière levée et la cuisson de ma brioche dans la foulée dans le four vapeur. Bien sûr, c'était une nouvelle version de brioche (celle d'Aurélie publiée le 27 octobre) et j'ai perdu un peu de temps.
Petit coup d'oeil au pain. Il peut encore attendre un peu. Il attendra donc.

La cuisson de la purée de panais étant lancée, je m'occupe de suite de ma persillade et de l'épluchage du reste des cèpes. Une petite pensée parasite me traverse l'esprit... Zut (là je la fais soft, car l'expression n'était pas tout à fait celle là au moment des faits !!), je devais faire cuire des poules pour les bouchées à la reine du lendemain. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Je n'ose plus regarder ma montre...

Pas un bruit dans la maison. Chacun est occupé dans son coin à se faire oublié. Ils ont tous conscience que la cuisine est pour l'instant l'endroit à éviter.

Embouteillage au niveau du four. La brioche est en pleine cuisson et les flans de panais ne peuvent attendre. Heureusement, le four électrique de la cuisinière (celui qui sert essentiellement à stocker mes plaques de four) est volontaire. Il se chargera des flans de légumes. J'ai décidé de faire l'impasse sur l'option "démoulage" en choisissant de jolis ramequins.

Le temps de poêler les cèpes et voilà que le four vapeur se libère. Le pain attendra encore un peu. Petit changement de réglage pour la fonction maintient au chaud et il est prêt à accueillir à la fois mes assiettes à réchauffer et mes cèpes à maintenir au chaud.

Dès la fin de la cuisson des flan, je lance celle des St Jacques. Une tête apparaît à la porte de la cuisine, juste au bon moment pour livrer, au salon s'il-vous-plaît, les assiettes dressées ! Il est 21 h 50, lorsque la première d'entre elles (il y en avait 5) sort de la cuisine.
Le public affamé est conquis.

Les poules du lendemain continuent à cuire tranquillement dans leur bouillon. Le pain vient de faire son entrée au four pour une heure. Je peux enfin m'asseoir à table et déguster ce petit plat qui m'aura bien occupée.

 
 
Dès la fin du repas, je me suis écroulée (endormie). Heureusement, Monsieur Bidule et les enfants ont gentiment débarrassé la table et lancé le lave-vaisselle...

3 commentaires:

  1. Ma pauvre Chérie, quelle course ..! Un grand moment de solitude pour toi (lol). Heureuse que cette recette t'ai plus. Bisous des vosgiens et bon WE sous la pluie !

    RépondreSupprimer
  2. J'ai ajouté ta photo sous ma recette avec le lien vers ton blog. (Si tu n'y vois pas d'inconvénient) Bisous Guylaine.

    RépondreSupprimer
  3. Pas de souci. Au contraire, c'est un grand honneur pour moi.
    Merci beaucoup.
    Bisous

    RépondreSupprimer